Hammour de Bruno Pochesci

Salut à tous les nains et toutes les naines. Aujourd’hui, nous reprenons les articles avec une petite chronique littéraire de derrière les fagots. En plus, je ne vous prends pas au dépourvu puisque nous avons déjà chroniqué l’auteur sur le site à plusieurs reprises.

Je veux parler de Bruno Pochesci, que vous connaissez dans votre bonne taverne pour ses nouvelles parues aux Éditions Luciférines. Eh bien, il faut savoir que notre camarade a sorti son premier roman « Hammour », paru aux Éditions Rivière Blanche, et a eu la gentillesse de nous le faire parvenir. Alors, si vous ne voulez rien louper de ce qui va suivre je vous conseille vivement de vous rendre juste après l’illustration de couverture et le résumé. C’est reparti mes bons nains ! 

Résumé : Elyah et Hugo s’haimment eux non plus dans une société où les pervanchmollahs verbalisent à coups d’ongles verninoxés, les cigognespionnes vous empêchent de procréer en paix et avoir des papiers constitue le pire des tourments administratifs. Il faudrait une bonne guerre, comme dirait l’autre. Ça tombe bien, les Valls’ viennent de la déclarer ! Lui se retrouve affecté au Tarthare, légendaire régiment aux trois semaines d’espérance de survie moyenne, avec son ami Vernon le philocuistot. Elle est incorporée aux Maharis, service de renseignements où il faut donner beaucoup de sa personne. Trop, sans doute. Si ce rohman (avec un H, oui, puisqu’il est rédigé en langue sub’…) était une chanson, la question-refrain serait : qu’est-ce qui pourrait sauver l’Hammour ?

Alors que dire de ce livre ? Eh bien, je crois que c’est le livre de fiction que j’ai préféré cette année. Avant d’entrer dans les détails, je vais vous donner mon impression générale. C’est bien ficelé du début à la fin, les personnages sont attachants dès le départ et, une fois passé l’étonnement du vocabulaire employé, c’est un vrai plaisir de se plonger dans cet univers qui au final n’est pas très éloigné du nôtre.

Personnellement, je trouve que c’est un beau pied de nez à notre société actuelle, et on se dit que ce qu’il se passe dans le livre pourrait tout aussi bien se produire. Je ne précise pas mes propos justement pour ne pas vous spoiler l’histoire. Je vais vous avouer que j’ai eu beaucoup de mal à décrocher de ce livre tant il était original et prenant. Du coup je ne résiste pas à vous faire part de mes moments et de mes personnages préférés.

Là où certains auteurs laissent tranquille leur héros. Bruno Pochesci n’hésite pas à leur en faire baver des rondins pour ne pas être plus vulgaire. Hugo et Elyah les deux personnages principaux du livre sont clairement maudits et ce n’est pas la fin qui va me faire mentir (vous comprendrez en temps voulu). Quand vous croyez qu’ils vont s’en sortir et vont pouvoir enfin se retrouver il y a toujours une grosse m…. qui leur tombe dessus. Je pense que c’est pour ça que les deux amants sont si attachants. Petit coup de cœur aussi pour le meilleur pote de galère d’Hugo, Vernon. Ce philocuistot est brut de décoffrage et n’hésite pas à vanner Hugo. Je pense que c’est clairement la relation amicale la plus forte de tout le rohman (non je n’ai pas fait de faute).

Il m’est facile de vous parler des protagonistes sans vous parler de l’histoire, mais l’inverse est carrément plus compliqué. En plus, j’aurais vraiment du mal à vous dire quel passage m’a vraiment plu, puisqu’au final, à partir du moment où la guerre est déclarée, tout s’enchaîne à une vitesse incroyable et le lecteur ne peut décrocher avant d’avoir terminé.

Bref, vous l’aurez compris ce roman est à mon sens vraiment incontournable. Si vous êtes fan de ce genre de littérature, vous êtes obligés de l’avoir dans votre bibliothèque.

Voilà les amis, c’est tout pour aujourd’hui. Je vous encourage à faire l’achat de ce livre non pas parce que l’auteur est un habitué de la taverne, mais parce que le roman est tout simplement excellent. Et je pense sincèrement que les gros vendeurs de livres (auteurs à succès) devraient prendre de la graine de cette originalité qui ravit le lecteur. Merci Bruno pour ce livre. C’est avec plaisir que nous nous retrouverons pour une nouvelle chronique de l’un de tes textes.

Quant à vous, mes bons nains, on se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures et, comme d’habitude, n’hésitez pas à partager l’article sur les réseaux sociaux et à parler de la taverne autour de vous. À la prochaine, les amis !