Le Monde de Narnia

Salut à tous les nains et toutes les naines aujourd’hui nous allons parler d’un monde qui a été adapté en film, mais qui fut d’abord un livre : le Monde de Narnia. Cette oeuvre littéraire a été écrite par C.S Lewis entre 1949 et 1954. Ce livre que l’on peut classer dans la catégorie du fantastique a été adapté plusieurs fois que ce soit sur scène, à la télévision et plus récemment au cinéma. En effet ce sont les films « Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique », « Le prince Caspian » et « L’odyssée du passeur d’Aurore » qui vont nous intéresser pour cet article. Alors, installez-vous confortablement c’est parti pour une critique en trois temps.

Tout d’abord, le premier film « Le Lion, La sorcière Blanche et l’armoire magique ». Voici le topic :

Pendant la guerre, quatre enfants (Lucy, Edmund, Susan et Peter Pevensie) sont obligés d’emménager dans le vieux et immense manoir du vieux professeur Kirke. Durant une partie de cache-cache, Lucy, découvre l’existence d’un autre monde dans une armoire mystérieuse qu’elle avait utilisé comme cachette.  Elle arrive dans un bois enneigé et y rencontre un faune qui l’invite à boire du thé. Il lui raconte qu’une cruelle sorcière (la sorcière blanche) s’est emparé du monde de Narnia et que depuis l’hiver y est permanent. Une prophétie raconte que quand quatre fils et filles d’Ève et d’Adam apparaîtront à Narnia, ce sera la fin du règne de la sorcière blanche et ils deviendront rois et reines dans le château de Cair Paravel. Voici la Bande-annonce.

Alors, commençons par le scénario qui est somme toute assez fidèle à l’oeuvre de Lewis. On ne s’ennuie pas durant le film, les rebondissements sont là où il faut. Il est clair que ce n’est pas là qu’est la faiblesse du film. La réalisation est impeccable avec des effets spéciaux d’une réelle qualité. Bon il faut dire que je suis fan de tout ce qui est créature mythologique et là on peut dire que je suis servi. Et que dire des musiques qui vous prennent aux tripes et qui furent une belle source d’inspiration pour mon propre livre. Là je tire mon chapeau à Harry Gregson Williams pour son travail. Passons maintenant  au jeu des acteurs… et c’est maintenant que les problèmes commencent. Malheureusement pour le film les acteurs principaux ne sont pas forcément crédibles dans leur jeu ce qui donne parfois l’impression que le film est long. Il faut dire, en poussant un peu à l’extrême, qu’à certains passages on croirait que la fratrie est sortie de « la petite maison dans la prairie ». Alors,  je ne sais pas si c’est à cause de l’âge des acteurs ou du metteur en scène, mais je pense qu’il y aurait eu carrément mieux à faire de ce point de vue. Heureusement que certains rôles comme la sorcière blanche ou Aslan (même si au final ce n’est qu’un doubleur) relèvent le niveau. Cependant, ce premier opus reste un bon film pour les amateurs de Fantasy.

 Le Deuxième volet est « Le prince Caspian » dont voici le synopsis : Les quatre enfants ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian, le jeune héritier du trône des Telmarins. Sa vie est en danger : son oncle Miraz cherche à l’éliminer afin que son propre fils nouveau-né puisse monter sur le trône à sa place. Avec l’aide du gentil Nain rouge, d’une courageuse souris parlante nommée Ripitchip, et du Nain noir aigri et revêche Nikabrik, les Narniens, menés par les puissants rois Peter et Caspian, s’engagent dans une formidable quête à la recherche d’Aslan, afin de sauver Narnia de la tyrannie de Miraz et de rendre sa gloire et sa magie au royaume…. Et une petite bande-annonce.

Bon toujours rien à redire sur le scénario et la réalisation. La chose que j’ai trouvée sympa c’est l’apparition des Telmarins qui ressemblent fortement aux conquistadors espagnols. On oublie les créatures mythologiques et le règne d’Aslan pour arriver à la création d’une civilisation humaine. Bon, c’est vrai qu’en 1300 ans il peut s’en passer des choses. Bon le jeu est toujours aussi, comment dire, particulier. Le prince Caspian joue un peu mieux que les autres même si le rôle aurait pu être un peu plus approfondit. Je n’ajouterai rien au sujet des musiques, car toujours aussi bonnes. On intègre rapidement les petites variantes dues au thème de Caspian et des Telmarins. Et encore une fois si vous aimez le style héroic fantasy, vous devez voir ce film.

Allez, dernier opus « L’Odyssée du Passeur d’Aurore » : Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore. Rejoignant Caspian, devenu roi, et l’intrépide souris guerrière Ripitchip, ils embarquent pour une périlleuse mission dont dépend le sort même de Narnia. A la recherche de sept seigneurs disparus, nos voyageurs entament un envoûtant périple vers les îles mystérieuses de l’Est, où ils ne manqueront pas de rencontrer tant de créatures magiques que de merveilles inimaginables. Et comme on ne change une équipe qui gagne la bande-annonce.

Bon, cette fois on part dans une quête qui n’est pas sans nous rappeler la quête d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère. Les quatre héros sont obligés de retrouver sept épées pour défaire les forces du mal. L’intrigue est vraiment sympa même si au final c’est très linéaire. On nous pose les bases et on sait ce qu’il va se passer dès leur arrivée à Narnia. L’élément qui est fort sympathique c’est le personnage d’Eustache. Dès le départ on le déteste, c’est un petit merdeux (excusez-moi de l’expression, mais il n’y a pas d’autres mots). Mais au fur et à mesure on s’attache à lui. Sachez tout de même que C.S Lewis a fait du cousin insupportable le héros d’un autre tome de Narnia. La réalisation reste toujours de qualité avec les incrustations des créatures et le rythme est bon voire même mieux que les deux précédent opus. Et pour la musique… référez-vous à ce que j’ai dit précédemment ça ne change pas.

En conclusion trois bons films à voir pour les fans du genre. Alors, peut-être trouverez-vous qu’il y a des ressemblances avec le Seigneur des Anneaux. Et vous avez en partie raison puisque Lewis et Tolkien sont contemporains et faisaient partit du même cercle d’écrivain. La seule chose qui les opposait était leur vision de la religion, ce qui a d’ailleurs provoqué des tensions entre les deux écrivains. Le jeu des acteurs laisse un peu à désirer, mais l’immersion dans le monde de Narnia compense cette faiblesse. Et pour les fans de la mythologie en général cette oeuvre est faite pour vous. Donc à l’approche des fêtes de Noël vous pourrez peut-être offrir les coffrets de ces films. Allez mes bons nains à très bientôt pour de nouvelles pérégrinations dans le monde fantastique.