L’univers Saint Seiya by Poulpy

De toute sa vie de poulpe, Poulpy ne s’était rarement aussi amusé qu’avec ses amis les poiscailles et les crustacés. Il y a un temps indéterminé, le poulpe s’était aventuré dans les lointaines terres du pays des nains et, s’étant installé confortablement dans la cave d’une taverne locale, écrivit trois tonnes de chroniques et reportages. Mais un beau jour arriva où ce céphalopode quitta la place pour retrouver le calme de sa mer natale. Cependant, malgré le fait qu’il cherche un nouveau job et qu’il s’initie au bouddhisme subaquatique, cela ne l’empêche pas de rédiger quelques lignes pour ses amis les nains. Tout chaud livré par voie navale, le nouvel article de Poulpy sur…

 

Saint Seiya

 

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De tout temps, lorsque de grands bouleversements se produisent dans l’histoire, les chevaliers du zodiaque ne sont pas loin… Liés à la mythologie antique, ils passent aujourd’hui inaperçus et nous avons presque oublié leur existence. Pourtant, ils sont au Japon, ils vont revenir pour défendre la terre et sauver la réincarnation d’Athéna !?Force et courage sont nécessaire pour devenir chevalier. C’est ce que Seiya a appris lorsqu’il s’entraînait dans le sanctuaire en Grèce. Pour remporter l’armure d’or et retrouver sa soeur, il doit affronter lors d’un tournoi les dix chevaliers de Bronze. Mais l’armure est volée avant la fin du tournoi par l’un de ces chevaliers qui veut conquérir le monde. Une lutte s’engage alors, les chevaliers de Bronze devront s’unir pour défendre la terre…

Quand j’étais un bébé poulpe, tous les matins je trainais mes tentacules devant la télé pour LE show qui marqua toute notre génération de trentenaires dépressifs : le Club Dorothée ! Alors, très tôt le matin, armé de ma belle peluche lapin zombie, j’attendais ce que tout le monde attendait, c’est à dire… Les Chevaliers du Zodiaque (en frenchy).

En grandissant, j’ai accentué le vice en allant acheter les premières éditions du manga avec mes quelques brouzouffes d’argent de poche, en les lisant en douce pendant les cours pendant que mes petits camarades shootaient dans le ballon… Comme tout bon apprenti geek qui se respecte. Où veux-je en venir, sinon ? Et bien, l’autre jour j’ai eu une sorte de grosse désillusion en ouvrant un carton, d’où le thème de cette nouvelle critique spéciale Poulpy ! Pour la fin d’Épisode G, celle toute proche de Lost Canvas Chronicles et pour la sortie du nouvel OAV, je vais vous parler de quelque chose qui marqua ma vie, et celles de nombreuses personnes, cette saga qui a su évoluer selon les générations, apportant à chacun de bons moments de fanatisme, le très célèbre…

 

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Qu’est-ce que Saint Seiya ? Pour vous présenter tout cela avec autre chose que de pauvres liens Wikiniania, voici un bon site de fans, avec une approche qui vous plaira peut-être plus :  Saint Seiya Pedia deux autres, saintseiya.fr et saintseiya.wikia d’où je tire entre autres ses quelques références. Le problème est qu’aucun d’entre eux ne soit accessible aux néophytes… D’où l’article, un des seuls capables de vous expliquer dans quoi vous tombez, car même Wikipedia n’en est pas capable, pour dire !

Ce shonen de Masami Kurumada datant de 1986 a réussit à traverser la frontière japonaise pour arriver en France grâce son adaptation en animé que nous connaissons. Mais il n’y a pas eu que cela : l’histoire fut reprise et déclinée à plusieurs reprises et sur pas mal de formats. Vous parler de tout cela serait trop long pour le lecteur et le néophyte, cette critique se basera sur les quatre mangas papier en vente sur le sol français, et sur les deux séries animées plus les films, en finissant par les jeux vidéo et le fandom décliné.

 

Les mangas :

 

La série originale

 

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L’histoire commence avec un monologue de rpg qui dit qu’à chaque fois que le monde est en danger des types avec des pouvoirs cool arrivent pour le défendre, et que ça troue le cul et qu’en plus ils ont des armures cool et c’est la classe. Ces sortes de polios défendent une déesse un peu beaucoup conne appelée Athéna et vivent dans un endroit appelé le sanctuaire, où ils s’entrainent à buter des méchants. Doté de pas mal de références mythologiques, ce n’est pas non plus un Ulysse 31 dans le style « j’apprends en m’amusant avec un robot idiot, mais mignon ».

En gros : « Dans la mythologie grecque depuis la nuit des temps, lorsque que les forces du mal s’éveillent des chevaliers vêtus de leurs armures font leur apparition pour protéger la Terre. On les appelle les Chevalier d’Athena » (dit la grosse voie). Le problème c’est que depuis un certain temps c’est la mouise. Je m’explique…

Tout commença quand une future pouffe, la déesse Athéna se réincarna sur Terre (ce qui est assez mauvais signe parce que ça veux dire que le monde est dans la merde et que la lune va pas tarder à être rouge, ou une connerie comme ça, pour reprendre les private jokes que seuls les gens de ma génération peuvent comprendre. Bien sûr, protégée par ses chevaliers (qui se sont réincarnés plus tôt pour lui donner plus de champs libres), personne ne se doute qu’une tentative d’assassinat va être occasionné par… oui, je sais que vous savez, mais chut ! Sauvée in extremis par l’un d’entre eux, la voilà partie pour le Japon, loin du Sanctuaire (là où se situe son temple, en Grèce) et de tout conflit, protégée par le type le plus weird du monde qui l’élèvera comme sa fille. En son absence, on se doute que les emmerdes arrivent, et comme toujours… La suite chez vous, bande de gens !

Alors, il y a trois sortes de gens : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas… Nan, ça c’était une blague. Bref, en gros on devient chevalier lorsque l’on a atteint assez de puissance pour communiquer avec le Cosmos, d’où ils tirent leurs pouvoirs. Ils se voient ensuite attribuer une armure correspondant à une constellation. Ces trois types d’armures sont desservies selon le niveau des personnes : bronze pour les bleus, argent pour la classe un poil plus balèze et or pour ceux aillant atteint le septième sens et s’étant bien rapprochés des dieux (mais j’y reviendrais). En plus de ça, ils sont tous dotés de pouvoirs spéciaux, et peuvent lancer toutes sortes d’attaques pour, par exemple, faire des trous dans les gens, les congeler, les envoyer à perpette les Bains… Ou encore se téléporter, etc. Comme ils n’utilisent pas d’armes, ça consiste en gros à foncer sur le gens (ils ne sont censés se battre qu’en duel, mais parfois ils font des truelles, à six…) en criant un truc du style PAR LA DIVINE TUBERCULE ! Ou encore MANGE LE PLANCHER AVEC… LA DANSE DU POULPE !!! (et en faisant une giclette de Cosmos dans la gueule du gars)

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Au début, nous faisons la connaissance de cinq héros, des bronzes tout promus tout neufs. Parmi eux il y a Hyoga du Cygne, Shyriu du Dragon, Shun d’Andromède, Ikki du Phœnix (qui les rejoindra en cours de route) et Seiya de Pégase. Ensemble ils vont se fighter contre plein de gens, dont vous aurez un aperçu grâce à votre ami… Poulpy, le poulpe ! Faisant connaissance lors d’un tournoi organisé par la mystérieuse fondation Graad, ils se retrouveront tant bien que mal à résoudre des conflits qui mis les uns au bout des autres, les feront s’apercevoir qu’un énorme complot est en cours et que dès leur naissance, tout a été orchestré pour qu’ils aient le bec ou les naseaux dedans. Comme il s’agit de la meilleure part de la première partie, restons-en là.

Après s’être bastonnés contre les Chevaliers Noirs, des renégats bannis sur une île très glauque afin de bien montrer qui sont les gentils, ils découvriront toute la vérité sur leurs origines en même temps que le grand secret de Saori Kido, présidente de la fondation, qui n’est autre que (SPOILER ALERTE) la déesse Athéna. Le Sanctuaire, prévenu des agissements suspicieux d’une bande de chevaliers, ne tardera pas à agir après cela dans le but de les faire taire (mais aussi et, ça ils ne le savent pas, de se débarrasser de la déesse avant que ses pouvoirs n’apparaissent). C’est pourquoi le grand pope, le big boss, va envoyer ses troupes. À ce stade, nous apprenons en fait que (BIG SPOILER ALERTE) cette personne a été tuée il y a de cela treize ans (je crois) et qu’une quelqu’un d’autre a pris sa place, orchestrant tout cela. À ce stade de l’histoire, tout tient bien debout et c’est assez logique, ce qui fait que beaucoup vous diront qu’ils ne sont pas allés plus loin que ce chapitre, sentant que le niveau déclinait, mais était toujours au rendez-vous lors de la diffusion de l’animé.

Il enverra donc une masse de Chevaliers d’Argent, qui, parce qu’accusés d’avoir violé le code de la chevalerie, vont tenter d’apprendre le code à ses bronzes à coup de duels à mort… Ça rigole pas chez eux. Aidés par les pouvoirs naissant de Saori, et grâce à des notions kitch comme le courage, la témérité, etc. Ils vont triompher tant bien que mal et assez stupidement, vont faire ce que le méchant se réjouit qu’ils fassent : se jeter dans la gueule du canidé en allant droit au sanctuaire pour éradiquer la menace à coup de punch dans la gueule. Pour le final (je me permets de laisser quelques parties dans le flou exprès), ils vont devoir affronter les douze Chevaliers d’Or, gardiens des maisons du zodiaque conduisant à la salle du pope. La déesse, s’étant fait transpercée d’une flèche d’or, n’a plus que douze heures à vivre, donc il faut qu’ils se magnent pour arriver en haut, car seul le méchant est en mesure de la sauver… C’est assez imaginatif, l’air de rien (pour l’époque) !

 

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C’est ma partie préférée, car j’aime bien le développement des personnages, surtout des Golds, car gentils ou méchants, ils sont tous très réussis. On sent vraiment les efforts de l’auteur pour les faire vivre et ça, c’est chouette (hihi, chouette). La plupart ne sachant pas qu’ils se sont fait avoir, d’autres ayant des problèmes personnels à résoudre, cela fait des dialogues intéressants. Sans compter le character design, Oh my Cthulhu ! Après leur victoire sur eux et la guérison d’Athéna, c’est le début de la fin.

Ce terminant par la reprise de contrôle du Sanctuaire, nous pouvons nous imaginer qu’une période de paix va laisser souffler tous les héros. Mais c’est sans compter sur le fait que la déesse greluche ne s’est pas réincarnée pour rien, et que le mal est tapi… En plus, ses forces étant affaiblies, on se doute que c’est le moment idéal pour frapper.

Cette série est, maintenant que je la revois, vraiment supra mega kitch ! L’original à même été refait par un dessinateur actuel, avec une nouvelle traduction, car les dessins sont si pourraves que ça fait saigner les yeux, c’est pour dire ! Pour les lire, il faut une bonne dose d’imagination, et laisser son sens critique dans un bocal. En même temps, lorsque l’on grandit avec, la simple petite moquerie peut vous puncher un Martin Freeman (link) dans la gueule…

La série de Kurumada est scindée en trois chapitres : Sanctuaire du tome 1 à 13, Poseidon du 14 au 18, et Hades du 19 au 28 (le chapitre Asgard étant une totale invention des scénaristes de l’anime partant d’un chapitre intitulé Blue Graad à la fin de la première partie). Au début il est évident que l’auteur ne savait pas vraiment où sa série allait partir, mais il faut avouer qu’elle est allée loin avec pourtant une base pas très intéressante.

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Après le mini chapitre Blue Graad, qui comme je l’ai dit, comble les quelques pages qui suivent la fin de Sanctuary et qui transite par l’encyclopédie galactique (un bonus répertoriant tous les personnages rencontrés avec le nom de leurs techniques, leurs miniCV, ainsi que des informations TRÈS passionnantes comme leur poids… (Hum), c’est au tour de Poseidon de faire un come-back :

Là, c’est un peu le chapitre qui ne sert à rien, digne d’un jeu vidéo de l’époque. Alors, on retrouve les cinq personnages du début, pas les plus intéressants parce que… en fait, tous ceux dignes d’intérêt sont morts… Bref, en fait il s’agit de la même histoire qu’à la fin du chapitre Sanctuary : la « princesse » se fait enlever et ils ont un quota d’heures à ne pas dépasser pour éviter qu’elle meure, cette cruche, en tuant les méchants. Par méchants, je veux parler des Vrais personnages de l’histoire, avec des trucs sympa à raconter, pas de simples boyscouts qu’on en a pas grand chose à foutre et qui monopolise la page alors qu’il y a moyen de tirer des trucs pas mal, de ses ennemis, comme pour la série Asgard, par exemple… Enfin, tout ça pour introduire un nouveau perso qui sera super utile dans la partie suivante. Je me moque, mais j’aime vraiment le message.

Alors, en gros le méchant Poseidon a été réveillé dans des circonstances étranges (ce qui te fait douter du fait que ce soit lui le méchant tant attendu). Du coup, il va essayer de prendre le contrôle de la planète, jugeant avec raison que les humains sont tous des connards et qu’un déluge laverait toute cette merde une fois pour toutes. Sur ce, il va dérégler le climat et… Bin faire la même connerie que nous en plus radical. Bien sûr, Athéna n’est pas vraiment d’accord parce que, bon, elle est super naïve et super en charge et que bin, ce serait ballot de TOUT détruire quand même. Ce qui fait qu’elle se met toute seule dans la merde en se laissant enfermer dans une énorme tour au risque d’être noyée afin de faire un sacrifice totalement inutile… Comme ses chevaliers d’or, en fait, qui préfèrent laisser le sale boulot aux polios de bronze et rien glander, parce que (d’abord). Donc, voici de retour la mode montage d’escaliers en courant (ils aiment bien mettre des marches partout) et duels sous fond mythologique (Grecque, biblique ou encore hindouiste, pour ne pas faire de jaloux). Heureusement que ça se termine rapidement, Kurumada a dût avoir une panne et les délais ne lui permettant pas de réfléchir longuement à la suite, il a préféré perdre des fans avec un truc comme ça plutôt que d’entamer une nouvelle période de chômage, je suppose… Nan, c’est méchant ! En tout cas, elle a le mérite de fixer complètement les bases de l’Univers et s’engage sur autre chose. Après, en ce qui concerne les prochaines adaptations TV, ils ont trop repris le principe enlèvement/duels et ça a fini par tuer la licence.

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À la fin de Poseidon, quand tout le monde fait dodo quelque part, des machins evils font leur apparition… ATTENTION, GENS ! Là, je dévoile le final donc comme d’hab : vous n’êtes pas obligé de lire si vous voulez voir la série, car ça deviendrait inutile sans le suspense. Donc, quand des inconnus font leur apparition au début des douze maisons dans le but de tuer Athéna, les goldies survivants se rendent compte qu’ils ne sont pas si étrangers que ça, car il s’agit en fait des chevaliers morts pendant la rébellion de Saga, qu’Hadès a ressuscité en tant que spectre. Face à cette menace inattendue, Dohko, le chevalier de la balance va enfin pointer son museau pour expliquer le véritable but de la résurrection de la déesse, en tant que survivant de la dernière guerre sainte contre ce dieu maléfique et son armée, il y a de cela plus de deux siècles (il est assez vieux, en fait). Dans la première partie, les bronzes ne sont qu’au second plan (au grand bonheur des fans), car c’est une sorte de lutte entre les Chevaliers d’Or et les renégats et que les méchants se dévoilent progressivement de leur côté. La seconde partie, aussi scindée dans cet ordre lors de la réalisation des OAV (à venir ci-dessous), se déroule dans les enfers, rien que ça. Là ce sont les bronzes habituels qui reprennent les rênes et qui doivent passé les neuf cercles (voir la divine comédie de Dante) pour casser la gueule des méchants et dire bonjour à Hadès, accompagnés d’Athena en personne. Sauf que ça ne va pas se passer aussi facilement que ça, car ils vont devoir faire face à un imprévisible imprévu imprévu. Après avoir versé quelques larmes à la fin, la dernière partie commence, à Elysion cette fois : c’est le combat final et la fin. Ou presque, car seize ans plus tard Kurumada, ayant terminé Ring Ni Kakero c’est enfin décidé à faire une suite qui n’est pas si bien que ce que l’on attendait (à voir plus bas).

Il me serait difficile de critiquer négativement cette dernière partie, car elle n’a que très peu de défauts. Le style de dessin du Maître s’est nettement amélioré par rapport aux premiers chapitres, même s’il n’est pas excellent, et je me pose la question quant au fait qu’il se soit inspiré de sa série afin de créer d’autres designs pour les évolutions des armures. Ce travail-là est remarquable, c’est le gros point fort de tout le show et sûrement la plus grande cause de ce succès. Le final par contre est un peu chiant. Même si les héros sont flamboyants dans tout les sens du terme, une nouvelle capture d’Athena par le boss de fin, un nouveau conteur de temps et un nouveau dialogue pompé sur les autres (en plus long) c’est vraiment super lourd, tout ça pour faire un volume en plus qui ne sert à rien. En plus, comme la plupart des séries, celle-là souffre d’une exaspérante absence de fin (mais comme je vous l’ai dit plus haut, cela va s’arranger). À côté de cela, il y a de bons rebondissements, nous avons la joie de retrouver d’anciennes tronches qui nous avait bien manqué (en tant que follower, comme d’hab), et les nouveaux ennemis sont si différents les uns des autres que l’on trouve le moyen de s’attacher aux uns, détester les autres, baver devant la diversité des techniques… Chaque soldat de l’armée d’Hadès à son étoile lui correspondant et il y en a une grande quantité. Il n’y a pas non plus de limites à l’imagination, tous les mythes et toutes les légendes sont permises sans restrictions : c’est un très beau panel.

 

Lost Canvas

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Lost Canvas est la plus belle des séries dérivées. D’après une base de Kurumada et par Shiori Teshirogi, elle reprend les aventures décrites par Shion et Dohko, les derniers survivants de la Guerre Sainte contre Hadès au XVIIIe siècle. Le plus cool c’est que l’on quitte les personnages habituels et que l’on fait la connaissance d’une toute nouvelle (ou ancienne, dans ce cas là) équipe. Cette partie est juste TROP COOL ! Je suis devenu très fan ! J’adore le travail réalisé sur les personnages, spectres ou saints (chevaliers en fr), à tel point qu’une fois la série terminée, l’auteur a repris ses pinceaux pour dessiner des gaidens sur tout les goldies, qui sont en court de parution au moment ou j’écris, avec un rendement d’un volume par personne avec une histoire inédite. Je peux vous dire, que rien que pour ça, ça vaux le coup d’endurer le reste. Comme elle est faite pour le plus large public possible, vous n’êtes pas obligé de connaitre l’original, c’est trop bien foutu ! Ses vingt-cinq volumes, plus les Chronicles dont je viens de vous parler, sont plus centrés sur les Chevaliers d’Or, ce qui n’est pas plus mal, et sont en cours de parution depuis 2006 (au Japon), mais la trame principale s’est fini depuis un petit temps déjà. C’est l’histoire de trois orphelins, Sasha Tenma et Alone, qui vivaient ensemble en Italie. Sauf qu’un beau jour, Sasha va se faire adopter dans des circonstances étranges, car, ils ne le savent pas encore, il s’agit de la réincarnation d’Athena qui est beaucoup moins conne que Saori. Plus tard le héros, Tenma, va se rendre compte que son ami, Alone, est l’enveloppe choisie par Hadès. Dans le but de sauver son ami, il se rendra au sanctuaire et endossera l’armure de Pégase. Un résumé de Wikipedia, car je ne pourrais faire mieux pour le coup et que je n’ai aucunement envie de me moquer, cette fois : Cette série lève le voile sur le lien d’amitié entre l’incarnation d’Hadès et le Chevalier de bronze de Pégase de l’époque, Tenma. Bien qu’étant censés raconter les mêmes événements que dans The Next Dimension sous deux angles différents, les scénarios de ces deux mangas n’ont que peu de points communs, en dehors de l’amitié entre les personnages d’Alone et de Tenma. Shiori Teshirogi étant libre de créer sa propre histoire, elle y a inséré des éléments scénaristiques. Ça chamboule tout, comme ça, et pour le mieux ! Mais je vous laisse découvrir le reste par vous même…

 

Next Dimension

 

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En cours de parution depuis 2006 au Japon, cette série est toujours en cours. Elle compte six volumes reliés en français, pour (comme d’habitude), à peu près le double au pays du soleil tout rouge. Pour l’instant, il s’est passé très peu de choses, mais un résumé est requis, donc : à la fin de la série, pour ceux qui ne s’en souviennent pas… Les autres, arrêtez de lire maintenant, passez ce paragraphe, ça SPOIL comme un Kevin sur Allociné !!! Donc, je disais (ATENTION, SPOIL INTERSIDÉRALE), à la toute fin, Seiya, ayant battu Hadès, est transpercé par son épée et se retrouve paralysé. Ce que vous ne savez pas c’est que, une fois encore, on peut le sauver (avec… Une limite de temps !). Puisqu’il a risqué sa vie pour sauver (encoooore) sa déesse, la greluche va à son tour (maintenant qu’elle ne risque plus rien) risquer la sienne pour le… sauver (ça fait beaucoup de sauvetages, mais c’est super logique) ! Du coup elle va pactiser avec les méchants pour voyager dans le temps et trouver le moyen de régler le truc grâce à je-sais-pas-quoi. Sauf que, tenez vous bien, grosse révélation… Les méchants… Et bin ils sont méchants ! Du coup elle va se mettre en danger toute seule, et tous les autres gens, c’est-à-dire les derniers bronzes qui reste, vont devoir aller dans le passé pour la… sauver ! Et comme refaire TOUTE la série à l’identique en changeant seulement quelques trucs (de la bataille des douze maisons à Hadès, quand même : la totale), ça pourrait (un peu) saouler le lecteur (car ça se veut être avant tout pour les fans), il y a une autre partie avec d’autres méchants : Artémis (et Chronos). Pour l’instant, car j’ai comme l’intuition qu’ils vont nous faire la totale cette fois.

Ça, c’est la pire série dérivée jamais créée, j’me demande si Masami Kurumada, qui a repris les rênes, ne devient pas gâteux. En fait, le scénar se passe après l’originale et reprend certains personnages du dernier film (voir plus bas) pour faire une sorte de reboot à celui-ci. Parallèlement, il y a une histoire de voyage dans le temps qui amène les héros du premier opus (Seiya, Shiryu, Hyoga, Shun, Ikki et Saori) lors de la précédente guerre contre Hades. Du coup, toute l’histoire de Lost Canvas est remaniée, il n’y a plus les mêmes personnages et les mêmes mythes, ce qui fait que, pour ne pas renier ce chapitre (tout de même très apprécié par l’auteur comme par les fans), cela se passe dans une autre dimension. Oui, encore une fois, l’univers se transforme en multivers ce qui fait que, à priori, tout est possible avec un peu d’imagination ! Mais, vous vous attendiez au mais, hein ? MAIS c’est Kurumada ! Donc forcément, c’est reparti pour un plagiat de lui même ! Je n’aime pas cette série parce que : 1. certains persos que j’ai attendus sont vraiment ratés ; 2. Le prix des volumes en France s’élève à plus de douze euros pour rentabiliser le coût du papier glacé et de l’impression couleur alors qu’il y a deux fois moins de pages que dans un volume normal et une/deux phrases à lire toutes les cinquante exclamations, ce qui fait cher payer pour trois minutes de lecture ; 3. C’est tout bonnement insipide ! Pour l’instant il ne se passe strictement rien ! Ça sent la série à rallonge avec des passages chiants juste pour faire (trop) durer le suspense. Je ne sais pas où ça va, mais je ne suis pas sûr de vouloir continuer à la suivre, même en temps que pseudo puriste de la première heure qui n’a pas décroché depuis l’adolescence.

 

Épisode G

 

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Ce prélude à la série originale, que j’aime bien car il met en scène les goldies en tant que héros de la série, ne se permet tout de même pas de rentrer dans les clichés et est si développé que, peut-être, ça fait beaucoup. Voici, car j’ai la flemme, un résumé Wikipedia : en 1979, le Chevalier d’Or du Lion, Aiolia, supporte la suspicion des habitants du Sanctuaire depuis la trahison et la mort de son frère Aiolos. Pendant ce temps, une force puissante se prépare à attaquer le Sanctuaire : les Titans veulent libérer Cronos en reprenant son arme cachée dans le Sanctuaire. Vous aurez compris qui est le héros, un peu trop présent à mon goût, mais moins idiot que dans la série (cool!), et qui sont les méchants… Le fait est que, même si ça se passe avant, elle est à voir après la série de Kurumada, car vous allez vous spoiler à mort. Nous voyons, en plus des nouveaux ennemis (cool cool!) le début de la prise de pouvoir de (BIP, CENCURE, SPOIL!!!), ce qui fait que nous comprenons un peu plus les motivations de tout le monde, et avons plus de chance de nous attacher à tout le monde. En plus comme chaque Chevalier d’Or a son volume ou chapitre définit, sa groopies à fond !

Il s’agit d’une série de Megumu Okada comptant vingt volumes (plus un volume 0 reprenant l’idée de l’encyclopédie originale en plus détaillé) sortis entre 2009 et 2013 en France. Éditée par Panini, elle a beaucoup souffert à cause des délais instaurés par la maison (un volume par an et plus de trois ans d’attente entre les derniers chapitres, c’est énorme). À présent que la fin (qui n’en est pas une) est sortie, la grosse nouveauté est qu’un nouveau chapitre va paraître ! Intitulé Épisode G – Assassin, les premières images sont prometteuses. Je ne peux pas vous dire si cette série sortira en France, la logique des éditeurs étant à peu près la même que celle des producteurs (étrange), mais il n’y a pas de raison qui empêcherait une team de scantrad de s’en occuper, même si elles sont quasi inexistantes sur ce point. La raison à cela est, je pense, que cette série est la première à avoir été confiée à une autre personne que Kurumada, et cela n’a pas plu à tous. Le style graphique change complètement, je n’ai jamais vu ça chez un autre auteur, et même si l’on peut trouver ça trop brouillon, j’aime bien personnellement. C’est un manga qui mélange tradition et technologie, reprenant les techniques des comics américains (uniquement dans le graphisme), il choque. Elle commence très bien, mais devient de plus en plus fade : trop de baston, trop centrée sur un personnage et tellement répétitive que même pour cet univers, ça devient lourd. Le fait de la scinder en deux de cette façon va sûrement arranger le tout et mettre tous les followers d’accord. En tout cas, je m’impatiente…

 

Gigantomachia

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Pour la remplacer, quelques chapitres parus dans le Champion Red d’une nouvelle série de Chimaki Kuori sont sortis cette année, intitulée Saintia Sho. Peu d’informations sont disponibles, mais cela ne saurait tarder :

L’histoire de Saint Seiya – Saintia Shô narre les péripéties des « saintias » (des jeunes femmes chevaliers qui ont juré fidélité et obéissance à Athéna). Les saintias constituent également la garde rapprochée de la divinité de la guerre. Le scénario est principalement centré sur le personnage de Shô, une jeune adolescente qui a décidé de rejoindre les rangs des saintias pour sauver l’âme de sa sœur Kyôko. – Il est encore difficile de se faire une opinion à ce stade, mais l’enquête est en cour…

Pendant la période suivant la rébellion de Saga, de nombreux changements ébranlent le Sanctuaire. Ce qui fait qu’un nouveau pope de remplacement a été choisi. Cependant, cette période de paix va encore une fois se suspendre, car de mystérieux géants sous les ordres du Dieu Typhon sont bien décidés à se venger de leur captivité subie par Athéna au tout début de l’ère des dieux sur Terre. Pour une raison inconnue, il se trouve que les goldies survivants n’apparaissent pas ici et que… devinez qui s’y collent ! C’est pourquoi Seiya et ses potes vont d’une part enquêter sur la raison pour laquelle c’est monstres sont réapparus, et d’autre part les buter pour éviter que le monde ne devienne qu’un champ de bataille pas top. Ils vont aussi se faire aider par un type étrange qui n’est autre qu’un de leurs frères retrouvés et qui semble posséder des informations importantes pour la suite de l’histoire (personnage que j’aime assez, d’ailleurs, et je trouve triste que l’on n’en entende plus parler par la suite). La première partie, se déroulant en Sicile, est une espèce de mission de sauvetage d’une des Saints (ou chevalier, comme ça vous arrange) qui s’est faite kidnappée par les géants dans le but de piéger l’armée d’Athena. La seconde partie est plus musclée, car nous savons à qui ils ont à faire et que la véritable baston commence (je ne veux pas vous en dire plus, spoily spoila).

Les deux romans formant l’acte « Gigantomachia », situés entre la bataille des douze maisons et le chapitre sur Poseidon, sont très intéressants à lire, car ils lèvent un voile sur certaines zones obscures, en plus de permettre au lecteur de se remémorer deux/trois anecdotes sur cette histoire plus complexe qu’elle en a l’air. Coécrit par Tatsuya Hamazaki, avec les corrections de Masami Kurumada, ses romans, sortie en 2002 sont, à mon avis nettement plus intéressants que sa suite en manga. Ceci est en partie dû au fait que le format ne soit pas le même, et donc que les codes du manga ne sont pas à respecter à la lettre. C’est aussi parce que, même mal écrit (ou plutôt dans un style que nous, occidentaux, avons du mal à retranscrire), les images sont très vivantes, reprenant un style shonen (qui alterne réciproquement les scènes de combat et les explications scénaristiques) en s’accordant quelques libertés qui, bien sûr, ont été accordées par l’auteur initial. Les nouveaux personnages « alliés » possèdent des personnalités bien à eux et se développent en cours de route comme s’il s’agissait là des vrais héros de cette partie et les autres, les « gros méchants » sont bien effrayants, avec une petite touche de gore que l’on a du mal à s’imaginer adapté pour un public plus jeune. Comme je suppose que vous ne savez pas forcément de quoi il est question, je vous propose d’aller voir sur ce site les traductions faites par un fan qui sont dignes d’hommages : Saint Seiya Pedia, car il y a très peu de chance que ceci dispose un jour d’une publication française. Vous pouvez aussi aller plus loin, en consultant cet article tiré de Hypermythe qui décris les origines de la mythologie de Saint Seiya, lui aussi en accord avec les opinions de Kurumada : Grande Chronique des Guerres Saintes.

 

Les animées :

 

La série

 

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L’animé de 1986 diffusé sur le Club Dorothée est LE truc qui a fait de cette série un succès international et, en plus de rapporter un paquet de tunes à l’auteur, compte un énorme nombre de fans ne cessant d’augmenter. C’est aussi ce qui a permit de faire tous les dérivés que nous connaissons, de Gigantomachia à Oméga, pour le meilleur et le pire. Faut-il pour cela ne lui lancer que des fleurs ? Eh bien non, malheureusement…

Oui, cela reprend en effet le manga, en voulant recoller le plus possible à la vision de l’auteur. Pourtant, et je suis sûr que si vous avez l’habitude de suivre des animes japonais, ce sujet vous est familier, il y a trop de choses qui ne collent pas. Le fait est que la série en version papier avançait plus lentement que cette version et que les réalisateurs ont dû inventer des épisodes supplémentaires avec de nouveaux personnages peu crédibles, voir même qui, à l’avenir, allaient dénaturer certaines scènes pourtant très importantes (je pense, par exemples, aux chevaliers mercenaires, au « seigneur Crystal », aux disciples de Shaka…). S’ajoute à cela la version française, ses erreurs de traductions et pire. OK, il est parfois difficile de savoir si certains personnages sont des hommes ou des femmes, mais ses personnes sont tout de même censées avoir lu le script ? Les libertés qu’ils se permettent vont trop loin et enlèvent le peu de cohérence restante. Nous pouvons pardonner à maman Dorothée, car le fait que, comme c’était le début mouvementé des mangas, jugés trop violents par Famille de France et que, en plus, pas mal de problèmes techniques ont eu lieu (comme le fait que les doubleurs recevaient toujours le texte au dernier moment, épisode par épisode et étaient en sous-effectif) ça n’a pas aidé du tout. Ce n’est pas fini ! Si la censure qui coupait au moins cinq minutes d’épisodes sur quinze n’a pas achevé la série, c’est bien la preuve que dans ce pays, ce que l’on servait aux jeunes devait être super pourri. Pour comprendre vraiment l’histoire, il ne fallait pas trop réfléchir et prendre ce que l’on pouvait comme on pouvait puisque même les méchants programmateurs faisaient exprès de ne pas diffuser les épisodes dans l’ordre ou de faire de grosses coupures. Mais ceci est toujours d’actualité, car c’est ce qui a tué les séries TV pour se faire remplacer par les reality shows… Mais je m’égare. Voui, c’est nul, j’avais d’excellents souvenirs de ceci, à tel point que je fanatisais à mort devant mon écran… À présent j’ai grandi, ça a vieilli (sauf la musique qui reste épique) et c’est triste. Par contre, il n’y a aucune raison que je ne montre pas ça à mon baby brother, voir a mes futurs enfants (lol) pour que la légende se perpétue et qu’une nouvelle génération de fans prennent la relève et défende la série de tout cœur… Courage, futurs adultes, nous grandissons trop vite, mais Poulpy le Poulpe sera toujours là pour vous. Snif, si c’est pas beau tout de même ! Bon maintenant arrête de regarder Scoobidoo et prends toi ma culture dans la face, patate !!! (Hum).

 

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Au risque de le répéter par rapport aux autres articles de gens, la série Asgard reprend le chapitre Bluegraad (une aventure du Cygne citée plus haut) et la remanie afin de faire entrer en scène le panthéon nordique ainsi que cette merveilleuse histoire des Eddas, la belle, la grande, saga des Nibelungen (chroniqué il y a un bail sur la taverne quand je ne faisais pas d’articles à rallonge). Totalement inédite, bénéficiant d’un design au top de l’époque, voici pour vous l’histoire des guerriers divins d’Asgard :

Il fait beau, petits oiseaux, blablabla et tout le monde est content parce que personne ne pense à leur taper dessus pour l’instant. MAIS ! Tout à coup.., Oulalalala, un méchant arrive et provoque en duel le chevalier d’or du Taureau (une des décos inutiles qui ne s’est pas fait buter dans le chapitre d’avant). Mais ce n’était qu’une manigance pour que Seiya du pitit poney avec des ailes, Hyoga du lac des canards géants, Shiryu du serpent qui vole en faisant grao, Shun de la madame qui aime bouffer les vagues et Athéna la greluche se rendent au royaume d’Asgard où, je cite : les forces du mal on encore une fois refais surface ». Aidés par une autre cruche qui est la sœur de la pseudo reine des neiges, ils vont aller dire bonjour aux meuchants qui ont tout à envier à la licence Marvel. Sur le chemin la cruche, Freya, va leur expliquer que sa sœur, Hilda, s’est fait posséder par l’anneau des Nibelungen qui lui a donné un énorme pouvoir tout en la corrompant comme dans la légende. Du coup, pour régner sur le monde elle fait fondre la banquise pour créer plein d’inondations… Ça commence mal pour le monde là (WHAT ??? Mais c’est quoi la logique pour vous ?). En fait, ce qu’elle ne sait pas c’est qu’elle est manipulée par un dieu du nom de… Voui, spoil mais on se doute de qui c’est, quand même. Du coup, Saori et son esprit du sacrifice mal placé va brûler son cosmos pour faire ralentir la fonte des glaces pendant que les polios de bronzes vont latter les sept Guerriers Divins pour s’emparer de leurs cailloux dont ils sont les gardiens et ainsi déceler l’armure d’Odin et désenvouter la reine. Ps : pourquoi elle ne s’en sert pas, de l’armure, c’est une très bonne question. Du coup ils vont, avec… Une limite de temps, se bastonner en écoutant les looooongs flash-back de ses guerriers qui n’ont rien de méchant, en fait car ils ne font que protéger leur reine, pays et autre. Oui, comme au chapitre précédent, mais c’est sans compter sur le fait que l’histoire va bien plus loin que cela pour être une bien belle adaptation… Mon anime préféré !

Les personnages sont, encore une fois, parfaits et tragiques, C’est le point fort d’Asgard qui est déjà plus qu’original sans ça. Ensuite vient le chapitre sur Poseidon qui est… Et bien, après ça, beaucoup moins épique que sa version originale puisqu’il y a moins à apporter, du coup. Par contre, la fin diffère, car la série s’arrête là, preuve que ça a fait un flop…? Mais, comme vous l’avez vu, elle continue de se développer en version papier. Pour l’histoire vous pouvez vous rendre un peu plus haut, dans la partie série.

 

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Il a fallu attendre assez longtemps, 13 ans, pour visionner cette conclusion. Le problème étant d’une part parce que les références utilisées afin de créer Asgard en sont tirées, ce qui créa pas mal d’embarras, et d’autre part, car… Je me pose aussi cette question. Ce qui fait qu’au lieu d’avoir de normaux petits épisodes, nous avons eu quelques OAV attrapes-fans et filmés en plans fixes, mais qui font plaisir mine de rien. Format exige, en plus de taxer à mort les coffrets DVD, ils sont séparés en plusieurs morceaux qui ont demandé des années d’effort aux producteurs suspicieux pour arriver au chapitre Elysium, et donc, à la toute fin… Ou presque. Sachez quand même que nous avons faillit ne pas l’avoir, en France, donc on ne va pas se plaindre de ces quelques miettes (le résumé des épisodes est plus haut, partie série). C’est sorti en 2002-2006, une tout autre équipe s’est occupée de la réa, mais je suppose que ça ne vous intéresse pas forcément. La musique, l’ambiance est très bien, mais cela s’adresse à un public restreint, donc je vous laisserai découvrir cela dans votre coin, si vous le voulez, il m’est assez difficile de décrire ce que j’ai aimé (ou même ressenti) de façon constructive sans émettre des bruits suraigus, en fait. Il faut voir pour comprendre… C’est juste l’arc principal de tout le show !

Allez, parce que je vous aime bien et que j’ai abandonné le côté parodique depuis quelques paragraphes : cdz, la Serie Abrégée (si ça ne vous fait pas vous faire pisser dessus c’est que vous faites vraiment un horrible public). Une présentation est de mise, donc, le blog de StateAlchemist :

Bonjour à tous, amis de la rigolade et des héros en armure. Je suis StateAlchemist, amateur de détournements vidéos, et fan assidu du manga Saint Seiya.

C’est en toute humilité que je vous présente le blog officiel de la nouvelle sensation du monde de la parodie francophone, j’ai nommé, affectueusement, les Chevaliers du Zodiaque, la Série Abrégée (qu’on peut renommer tout aussi affectueusement CDZA) !

Qu’est-ce que CDZA ? C’est une web-série résumant le dessin animé les Chevaliers du Zodiaque, et cela avec humour et sympathie. Comme son nom l’indique, elle s’inscrit dans le cadre des « Abridged Series », un genre parodique sévissant sur le Net anglophone, et qui, avec le temps, a développé sa propre communauté, a vu émerger ses maîtres, et s’est installé dans la sub-culture Internet comme le cholestérol dans les artères de mon oncle. (…)

(…) Pour l’heure, c’est la saga dites « du Sanctuaire » qui est en cours (celle où nos héros affrontent les Chevaliers d’Or) : comme c’est la partie la plus célèbre, j’ai (bêtement) commencé par là, au mépris de la logique chronologique. Mais peut-être qu’un jour, je compléterai l’aventure, en réalisant les épisodes précédant cette saga… Cela étant dit… En avant !

Ça se passe ici cdz-serie-abregee.over-blog.com et, sûr ce :

 

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Je passerais les explications concernant la série Saint Seiya Omega, car en plus de ne pas être intéressante et de déféquer sur notre enfance, la Dwarve Team s’est déjà chargée de la rabaisser comme il se doit dans cette grogne : la grogne du nain.

Ne regardez pas cette daube innommable, c’est limite dangereux pour la santé. Pour dire, je ne la ferais même pas regarder à des elfes. – un conseil à ne pas prendre à la légère !

Une série sur The Lost Canvas a aussi été diffusée, mais est à présent belle et bien abandonnée après une saison deux riche en promesses. Les raisons à cela restent floues, mais on peut se dire que ça n’a pas marché, ce qui est très injustifié, car il s’agit (cette fois) d’OAV de très bonne qualité. Mais, si on en est à émettre des hypothèses, nous savons que le marché était encore plus surchargé que maintenant, à l’époque, et que la fin de la saison deux fut légèrement bâclée avec les événements de Fukushima (à croire que quand il faut protéger le monde personne n’est là… En vrai). Je vous conseille son visionnage, car cet anime est vraiment respectueux du manga, en se permettant des petits écarts qui font quand même plaisir (pas comme les épisodes supplémentaires de la série originale qui étaient à chier, ne tenaient pas debout et rendaient certaines scènes illogiques, voir ci-avant).

 

Les films

 

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Eris, ou la Pomme d’Or est un exemple type du film inutile pour faire perdurer la licence. Comme le reste, il est bourré d’anomalie scénaristique à tel point qu’un OGM de patate aurait honte. Voici à présent un petit résumé, pour vous ou vos pré-pubères :

Un des personnages appelés Hyôga tchat avec une fille, Eri, pour une scène romantique clichée, mais comme on est pas là pour ça, on va passer à la suite avec un gros : oh nan, pas encore… Donc la nouvelle greluche croise une pomme en or, ce qui n’a pas l’air très comestible, et se fait posséder par une certaine Eris (la déesse de la Discorde, mais pas comme le poney). Ensuite, on sent le réchauffé, la méchante enlève Athéna dans un joli décor (faut avouer qu’ils sont assez doués pour ça, comparé au reste) et essaye de… dominer le monde ! (les mots me manquent…) Forcément, pour pas changer, la madame a une armée qui va donner plus d’ampleur au scénar, mais ne permet toujours pas le développement des personnages, qui sert juste d’excuse comme un mob moche dans un MMO. Donc elle ressuscite les persos cool qui ont rapporté bien de fric dans la première saison dans le but, j’imagine, de faire un meilleur trailer (je ne vois pas à quoi ça sert autrement) et rajoute cinq chevaliers très décoratifs. Ensuite c’est comme d’hab : tous les gentils se prennent des torniolles dans la tronche, puis ils se disent que c’est pas cool que le monde y parte en couille (ou qu’une pomme défonce le nichon de la déesse, cherchez pas), le héros perd ses dernières citernes de sang, il se fait gentiment aider par une armure d’or aussi utile que le mécha à la fin de chaque Power Rangers. Et, avec un peu d’aide de la greluche qui sert à rien (Athéna), tout va bien, c’est enfin la fin et on peut même citer Wikipedia : « les chevaliers de bronze s’échappent du sanctuaire en ruines avec Saori et Eri (le réceptacle de la méchante) vers un monde pacifique et baigné de lumière. » P-i-t-o-y-a-b-l-e.

 

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Ensuite, pour reprendre la diffusion de l’anime, le second film retourne en Asgard avec une base qui montre bien qu’aucun scénariste n’a pris le temps de regarder le travail de l’autre. Alors, comme je pense que vous avez bien compris le topo, je vais à présent vous expliquer comment ça se passe :

1. L’élément déclencheur : un des héros s’amuse à faire des trucs dans son coin. Tout à coup les méchants arrivent et s’en suit les scènes les plus élaborées ainsi que la capture de… devinez qui XD

2. Les gentils sont fâchés, ils cassent la gueule aux méchants, mais se font rétamer par le plus balèze des soldats du méchant (qui arrive en dernier).

3. Ils font ensuite appel à de jolies armures, tant qu’à faire, et le bute, mais avec de grandes phrases et tous les « regards torves façon western » qui vont avec (ça prend un quart du film, quand même).

4. La déesse est sur le point de claquer, mais elle va les aider avec l’habituel « tu peux le faire, yipi ! (ou : je t’ai mis en danger parce que j’ai plein de pouvoirs qui font de moi une possible arme de destruction massive, mais je suis trop conne pour les utiliser, enjoy) ». Et le gros bil crève.

5. Tout le monde il est content, tout le monde il est heureux et tout le monde va pioncer en attendant le prochain monstroplante. Le soleil brille, les fleufleures dansent, les oiseaux chient, FIN !

 

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C’est exactement pareil pour Abel, le film le plus réussi, si vous devez en voir un, c’est celui-là, car il condense tous ces clichés pour un résultat visuel supérieur aux autres, et est vraiment bien foutu !

Tout commence sous une jolie musique qui montre que plus de budget a été octroyé. De beaux décors, passages et effets sont mis pour bien expliciter que, cette fois, la déception ne sera pas au rendez-vous des fans qui ont mûri en même temps que la licence prenait du galon. En plus, on n’a droit qu’à la greluche en ouverture, ce qui est cool parce que c’est la plus supportable de tous. Il fait beau et patatou, donc… 1. Élément déclencheur : son frère arrive, il a l’air tout gentil tout chou, mais comme on s’en doute, c’est… Le méchant ! Rendez-vous au 2 après les scènes de vous savez-ce-qui si-passe. Mais là, ce qui est génial pour les fans c’est qu’on retrouve (à peu près de la même façon que dans le premier film) les chevaliers d’or ressuscités ! Et ça déchire grave, parce que s’il y a vraiment des gens à retenir, c’est eux (sérieux). De plus, nous sentons bien le travail de fan, car il y a une certaine profondeur dans les répliques de chacun et les « méchants » ne sont pas la pour la déco. Il y a une explication pour tout, et même un but à la manœuvre que je vous laisse découvrir. Seul problème (en plus des autres) c’est que tout est centré sur les cinq habituels héros (les bronzes) et que le reste se passe à l’arrière-plan. Il y a bien deux parties de duels, ceux venant après, avec la garde rapprochée d’Abel, qui sont classiques, mais ne manquent pas de panache. De vrais techniques ont ainsi été créés, ce n’est pas la même viande décongelée pour la énième fois. Bien sûr, on peut arrêter après les dix premières minutes, car ce n’est pas comme si l’on s’attendait à de la nouveauté. Il y a tout de même une petite remise en question de la part de la déesse à la fin qui nous fait présager une suite plus sympathique. Enfin, ça c’était sans compter que l’espoir et toutes c’est conneries hippies dont les persos nous rabâches ne font pas changer les choses ici bas…

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Voilà pourquoi, le suivant, Lucifer, est à chier. Remettre TOUS les méchants des films et de la série en version evil et résurectionné (encore) ne marche pas, ça tient pas debout cinq minutes ! Arrêtez de changer l’équipe, bande de gens ! La logique japonaise est elle si complexe que moi, pauvre occidental, n’y comprends rien ? À se demander où est parti le proverbe, on ne change pas une équipe qui gagne… À méditer.

Le dernier d’entre eux est un peu particulier : étant plus récent et sensé clôturer le dernier des derniers chapitres du manga papier ainsi que les OAV des chapitres sur Hades. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il a été renié par son auteur, Masami Kurumada, à qui le scénario a été confié, puis remanié sans son consentement (j’appelle ça le syndrome Dune). Donc, pour rattraper le coup et une fin qui laisse… Sur sa faim, le Maître lui-même s’est mis à l’écriture de la série citée plus haut, c’est à dire : Next Dimension. Il y a un grand dilemme quant au fait de le garder dans sa liste, ou le balancer en même temps qu’Omega… Personnellement je trouve le travail réalisé sur le film hautement remarquable en comparaison de la soupe servie ci-avant mais je reste quand même un peu choqué par l’absence de fin concrète. Ce projet en restant là, je vais faire de même. Pas par flemme (naaaaan, n’oserais pas vous faire ça voyons), mais parce que je pense au néophyte dans la salle et tout le spoil qui découlerais si je venais à révéler le scénar. Ce qui vous gâchera tout les buts de cette épopée, du début à la fin, et ça, c’est pas top. Voilà pourquoi, si vous voulez plus d’informations, je vais vous insérer un lien Wikipedia qui fera cette cruelle besogne à ma place : Tenkai-hen Josō: Overture

 

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Et maintenant, après quelques années d’attentes un film en image de synthèse verra bientôt le jour :

Cette année la licence fête ses vint cinq ans et à cette occasion Saint Seiya Legend of Sanctuary va sortir ! Yipi ! Un trailer assez prometteur est disponible ici : youtube.com. Après trois ans d’attente ce pseudo reboot de Keiichi Sato produit par Kurumada en personne est plein de promesses, mais je reste tout de même sceptique. À l’heure où je vous parle, les premières images ont été révélées et… pour tout vous dire, je ne sais pas quoi penser ! Mon côté puriste est un peu choqué par certaines choses, mais de l’autre… Pourquoi pas ? Ça ne peut pas être plus foiré que la comédie musicale de toute façon (si j’vous jure, ils l’on fait) !

 

Fans, jeux vidéo et produits dérivés :

 

Parlons à présent de ce grand fandom qui rend perplexe les plus suicidaires d’entre nous, surtout si vous avez la malchance de tomber sur un Tumblr… Dont, forcément, je fais parti :

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Je me suis rendu pour vous sur le forum de Saint Seiya Pedia (n’oubliez pas de cliquer sur les liens) afin de poser quelques questions à ses otaku de Saint Seiya pour qu’ils vous fassent partager par eux même, en tant que communauté, leur engouement pour cette saga (sans majuscule) :

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans Saint Seiya ?

 

Glaucos :

Au delà des combats, ce qui me plait dans Saint Seiya, c’est le fait qu’on est souvent loin du manichéisme bête et méchant, rares sont les adversaires purement haïssables. C’est aussi le dépassement de soi, l’esprit de sacrifice qui émane des personnages. Et bien sûr, les éléments mythologiques, même travestis, restent attractifs pour moi !

Dizzy :

Ce que j’aime dans StS c’est que ça me prend aux tripes.

J’aime voir tous ces gens se surpasser jusqu’à l’impossible, les voir continuer encore et toujours malgré la douleur ou le fait que leur combat est pourtant perdu d’avance. Même si je sais qu’ils vont gagner, j’aime particulièrement cet instant où ils sont au plus bas pour finalement se relever.

Mars : link

Moi c’est plutôt la(les) mythologie(s), les constellations et toutes les références (cachées ou pas) qui concernent des personnages, lieux, phrases célèbres qui m’attirent en priorité.

Ensuite, le côté épique des combats, musiques, ainsi que le surpassement de soi pour protéger son prochain par amour, sont aussi des gros +.

IndraYoupi : link

Point de niaiseries idéalistes monologues sur l’espoir et l’amitié pour moi. Ça tient en trois mots : chevaliers d’Or.

Alain :

Ok, ce que j’aime dans Sts, c’est le savant mélange entre combats-mythologie-émotion. Il faut vraiment un savant équilibre entre les 3 sinon on tombe dans DBZ ou le shojo.

Mysthe : link

Alors… La base, c’est ce mélange mythologie et armures, sur fond de dépassement de soi. Ensuite viennent les cinq personnages principaux, leurs personnalités, le fait qu’on s’attache à eux. Dans l’anime, je rajoute la musique et le design. Enfin, une certaine poésie qui de façon surprenante est souvent là, est un de mes vecteurs d’attachement.

Leon9000 : link

Alors pour ma part je considère Saint Seiya comme la kryptonite de mon esprit critique, à savoir que j’ai bien conscience de faire preuve de bien plus de tolérance face à cette oeuvre dont tous les défauts me sautent directement aux yeux en piétinant l’exigence de mon analyse, mais qui me paraissent tellement secondaires face aux sentiments qu’elle me procure, bien loin en réalité de ses qualités réelles. Ai-je regardé d’autres séries une dizaine de fois? Ai-je écouté aussi souvent les OST d’un autre univers? Ai-je attendu avec autant d’impatience la suite d’une autre série animée? D’une certaine manière, Saint Seiya est bien parvenu à faire enflammer mon cosmos, me faisant quitter toute raison pour simplement me plonger dans l’immersion de cet incroyable univers aussi bourré de défauts que généreux dans ses émotions.

Peu m’importe la répétition des combats, je ressens leur dimension épique et chevaleresque. Peu m’importe la redondance et les incohérences du scénario, je ressens sa portée dramatique et émotionnelle. Peu m’importe au bout du compte la qualité objective de cet univers, je me laisse porter par son imaginaire. Il s’agit toujours du seul Shonen que je peux encore regarder inlassablement en ressentant toujours la même émotion mais malheureusement c’est aussi la raison pour laquelle je n’ai jamais vraiment réussi à la partager autour de moi contrairement à bien d’autres séries. Parce que la plupart de mes connaissances sont rapidement lassées par le manque d’humour, cette dimension justement mélancolique et émotionnelle qu’ils n’associent pas à ce type de séries animées ou tout simplement les longueurs et les incohérences narratives de l’ancienne série sur lesquels ils ne sont pas aussi tolérants que moi.

C’est pour cela que même si aucun spin off ne m’a pas autant conquis que l’œuvre originale, je suis bien content de voir qu’ils réussissent à interpeller beaucoup de personnes généralement réfractaires à Saint Seiya et même Omega à ce niveau là a fait du bon boulot. J’espère que le prochain film Legend Of Sanctuary sera une nouvelle étape dans cette voie. Voilà.

Thalion :

Ben pour ma part, ça va paraître aussi con que basique, mais ce que j’aime, dans StS, c’est les armures…. Le concept même de l’armure des Saints est le premier truc qui m’a accroché, plus que le design ou le reste…

Linkel :

La réponse différerait selon l’âge auquel j’aurais pu te répondre. À 7 ans, je suis en partance pour aller au sport du mercredi et je tombe sur ce nouveau dessin animé. Immédiatement, je scotche sur les dessins magiques du premier épisode, la musique de Yokoyama, l’évocation de la mythologie grecque et l’armure de pégase… A 32 ans, je suis sensible à cette poésie très particulière que je n’ai jamais vraiment retrouvée dans aucun shonen. Difficile de la définir mais sans doute tient-elle à la mise en scène de certains réalisateurs (Yamauchi ?), à la caractérisation des personnages qui, comme l’a dit quelqu’un d’autre sont rarement manichéens… Bref si je résume -> Saint Seiya enfant : émerveillement et armures ; adulte : poésie.

Chevkraken :

Pour moi, ce qui rend saint seiya spécial, c’est plusieurs choses: 1.Le plus important, c’est un des rares shonen d’action laissant vraiment de la place aux émotions avec des passages très tristes et même des petites histoires d’amour un minimum présentes. 2. Une esthétique générale (une finesse de trait et des effets de mise en scène bien particuliers) 3.Des musiques épiques 4.l’essence même du Nekketsu 5.Des persos classes. Le reste c’est que du bonus

Assurnarzirpal :

Ce que j’aime pour ma part, c’est le côté chevaleresque, charismatique, audacieux, sacrificateur de la plupart des protagonistes de Saint Seiya. Offrir sa vie pour un idéal que l’on défend, c’est magnifique, je trouve.

Et moi, qu’est-ce qui me plaît le plus là-dedans… Hum, sais pas… Peut-être que j’ai trop honte de le dire (^o^) ! Allez, si vous insistez : cliquer ici (et abandonnez tout espoir) ! Et vous ?

PS : les opinions exprimées dans le reste de l’article ne concernent que moi, et ne sont pas forcément les mêmes que celles des membres de ce forum et du reste de la communauté (de plus, j’ai fait cela dans mon coin donc je ne recherche pas leur support), merci de votre compréhension, et tout et tout. Voici le lien direct de la conversation, si vous voulez avoir plus de réponses que celles sélectionnées pour vous : saintseiyapedia.com.

 

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Figurines, fanarts, goodies en tout genre… Tout a été fait pour attirer le fan. En même temps, qui, à l’époque de la diffusion dans les années quatre-vingt, n’a jamais rêvé d’avoir une de ces choses :

 

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Ça pète, tout de même car après tout le design des armures est l’un des plus gros points forts du show. De plus, une nouvelle version de ses beautés, les Ex ont pris le relais par rapport à toutes les versions antérieures qui comptaient, au début, de moins belles bêtes (il n’y a qu’à voir les vintages !). Il en sort toujours de nouvelles d’ailleurs, au prix modeste de 50 € pour les premiers prix. Pour vous donner une idée du level, il se trouve que je suis en possession de l’armure d’Alberich, valant au bas mot 75 € à l’époque, je ne vous dis pas jusqu’à combien je peux faire monter les enchères ! Avis aux collectionneurs ! Ça fait un gouffre dans le portefeuille… Le pire c’est qu’il y a toujours des fanatiques pour les acheter et pire, il y en a qui se les créer eux-mêmes : certaines pièces sont magnifiques. Oui, c’est vraiment là que réside la crème des produits dérivés.

Viens ensuite les pachinko, entre les habituels mugs, t-shirts, poster et… Nan je ne le dirais pas, les… Jeux vidéos. Comme vous pouvez aisément vous l’imaginer, il y a bien dû avoir… Aller, en gros trois tonnes de jeux Saint Seiya au Japon. Ici il y en a trois : deux bouses PS2 avec un gameplay à chier (l’un reprenant les persos originaux du sanctuaire, l’autre ceux d’Hades qui est un poil de cul mieux que le précédent). Et le tout dernier assez récent, mais tout de même sur PS3, Brave Soldiers, qui démontre bien que oui, c’est pas mal… Pour un fan. Sinon vous allez vous faire immensément chier (perso, j’y ai joué quatre fois et ça m’a suffi). Je ne suis pas fan des jeux de baston, surtout en arène parce que c’est lassant, mais même en faisant l’effort c’est chiiiiant ! Il y a très peu d’attaques, aucune nouveauté par rapport aux trouzmilles autres sortes de versus… C’est distrayant entre potes, surtout que l’effort a été fait pour coller au graphisme. Sinon il y a Saint Seiya Online qui nous vient de Chine et qui ne nous était pas accessible pendant un temps, mais qui a fini de patauger, et où il est amusant de faire un tour. Hum, j’oublie quelque chose ?

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Il n’y a qu’un mot pour décrire ce grand Univers : mythique. Après tout ce temps passé à halluciner devant un si grandiose chef-d’œuvre, je me sens comme transcendé par la puissance que cela dégage et je n’oublierais jamais ces illustres moments. Il est temps à présent de vous quitter pour retourner dans ce merveilleux monde inondé de lumière… Nan, j’vais juste aller me faire à grailler. Tchou, et à la prochaine !

 

Forever Saint Seiya 😉

 

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PS : les images utilisées ici ont été récupérées sans l’approbation de leurs auteurs c’est pourquoi si vous êtes l’un d’entre eux je m’excuse pour cette liberté. La raison est que je les aie pour la plupart récupérées sur Tumblr ou autre et que je n’ai aucune idée d’où elles viennent à la base… Par contre, les montages sont, comme d’habitude, de moi. En parlant illustrations, je vous ai fait un album de 6 images tirées de mon économiseur d’écran pour mieux vous stimuler ^__^ :