Shaolin Soccer

Salut à tous les nains et toutes les naines. Aujourd’hui nous entamons le troisième article sur notre dossier spécial film asiatique. Cette fois nous allons parler de « Shaolin Soccer » film réalisé par Stephen Chow en 2001. Ouais, ouais je vous jure ce film a déjà 13 ans. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne voici le synopsis et la bande annonce.

Synopsis : Fung était une légende vivante du football, jusqu’à ce qu’il fasse perdre le championnat à son équipe. Fous de rage, les fans ne le lui ont pas pardonné.
Aujourd’hui, Fung s’occupe du matériel de la Team Evil, l’équipe de son ancien partenaire, Hung. Lorsque Fung est renvoyé, il se tourne vers Sing, un moine du célèbre temple Shaolin qui possède des dons extraordinaires en matière d’arts martiaux.
Lorsque Fung voit Sing mettre en déroute une bande de voyous avec un simple ballon de football, il a l’ingénieuse idée de créer une équipe de foot Shaolin pour vaincre ses adversaires…

Bon que dire de ce film… Et bien dans le style décalé de Stephen Chow ça passe plutôt bien. On est loin des deux films précédents tant dans le scénario (qui, soyons lucide tient sur un post-it) que dans la réalisation. On retrouve un peu du dessin animé « Olive et Tom » où les terrains faisaient 15km de long, surtout lors des matchs de la coupe.

L’idée de mettre des moines Shaolin (moines quelque peu rouillés et caricaturés) est intéressante. La phase d’entrainement est sympa et on retrouve cet humour potache durant tout le film. Bon dans un sens heureusement que ça ne dure pas plus longtemps, ça pourrait devenir lassant.

Chose qu’on pourrait reprocher au film c’est le jeu d’acteur un peu trop surjoué justement. Deux possibilités : soit c’est un effet voulu auquel cas c’est réussi, soit ça vient de la VF où les doubleurs ont été prit dans un Super U du coin et prit en intérim. J’ai vu un passage en VO et ça ne donne pas le même effet.

Le réalisateur a prit le parti de faire un film parodique des films d’arts martiaux traditionnels. C’est un joli pied-de-nez aux grands du genre comme Bruce Lee.

En résumé, c’est un bon film dans son style. Contrairement aux deux articles précédents, là je vous oblige à poser votre cerveau et à le reprendre à la fin de la séance. A regarder après une dure journée de minage. Par contre je vous préviens, ça reste dans la tête. Sachez aussi que Stephen Chow a récidivé et a réalisé un autre film dans la même veine, mais ça fera l’objet d’un autre article.