Top 20 des films de super héros by Poulpy (Part 1)

Les Super Héros

Dans ce Top20 des super héros reprenant un vieil article de mon blog, poulpy.illustrateur.org, vous trouverez les adaptations de comics en collants les mieux réussis (c’est totalement objectif, croyez-moi pas) :

Comme vous le savez, les comics, c’est vieux. Les super héros ont été inventés dans les années 30, The Phantom est le premier à apparaître dans une BD, mais il y en avait déjà avant. Le concept des surhommes date de l’antiquité et s’est perpétué dans la littérature. Les super pouvoirs ont été élaborés dans la série Mandrake, mais celui dont on retiendra le nom est bien sûr Superman de Jerry Siegel et Joe Shuster. Rapidement deux sociétés se créent : DC et Marvel. Le concept s’est bien sûr développé avec le temps.

Cette année, cinq films de super héros ont été annoncés :

 

Captain America: The Winter Soldier

The Amazing Spider-Man 2

X-Men: Days of Futur Past

Guardians of the Galaxy

Big Hero Six (en animation)

 

…Et en 2015 un reboot des Fantastics Four va bien nous faire plaisir en attendant le second opus de The Avengers ! Forcement, un Top était obligatoire…

Ps : N’hésitez pas à cliquer sur les liens pour plus d’informations.

 

20 films de super héros

J’ai eu du mal à les classer par ordre de préférence, mais je crois qu’avec tout ça vous avez déjà de quoi faire. Si le thème ne vous enchante pas, vous pouvez toujours lire ou relire les précédents Tops sur les films d’horreur, les zombies, les comédies anglaises ou encore la rentrée des séries !

1. V for Vendetta

Freedom Forever

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À moins d’être une huître perlière, je suis sûr que vous avez déjà tous vu ce masque à moustache. Alors, sans pour autant sponsoriser le parti Anonymous, en restant neutre et politiquement correct pour le cas où, je vais vous parler de ce chef-d’œuvre. V est un héros DC imaginé par Alan Moore qui lui dédia sa série éponyme, parue entre 1982 et 1990, qui forme un unique intégral avec les illustrations de David Lloyd. Le film de James McTeigue, V for Vendetta, sorti en 2006 est une des meilleures adaptations qu’il m’a été donné de voir. Elle colle à la fois extrêmement bien avec l’histoire originale, tout en apportant un gros plus à l’œuvre, ce qui n’est pas étonnant vu que le staff en charge de la prouesse ne sont autres que les frères et sœurs Wachowski. Ce comics est assez représentatif de l’œuvre d’Allan Moore et il ne s’est pas gêné pour mettre quelques références littéraires, peut-être moins visibles que dans la League of Extraodinary Gentlemen (voir ci-après), en plus de baser son histoire sur la Conspiration des Poudres. Le film, quant à lui, doit ses oscars non seulement grâce à son scénario, mais aussi en raison des très bons jeux d’acteurs « à l’Anglaise » de grands noms tels que Hugo Weaving, Natalie Portman, Stephen Fry ou encore John Hurt. Bien sûr, sa violence, sa cruauté et son excellent message politique n’en font pas un film tout public, ce qui n’est pas un mal, car, sinon, il n’aurait sûrement pas autant secoué ses spectateurs. Deux réalisations fortement conseillées pour le développement de votre culture générale. Bref, V est un héros à suivre. Même si sa politique anarchiste est à revoir il est un symbole plein de promesses, tel l’un des personnages de comics qui marqueront notre époque (Ps : Je trouve dommage qu’en France nous n’ayons pas un joli parlement à faire sauter…). V for Vendetta, la meilleure adaptation selon Poulpy. Si vous voulez, en plus de l’article sur les super héros cité ci-dessus, je reviens sur le sujet des adaptations dans ce vieil article : les adaptations que vous êtes libre de lire, tout autant que je vous incite à, comme d’habitude, donner votre avis dans les commentaires !

Londres, au 21ème siècle…

Evey Hammond ne veut rien oublier de l’homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n’aspirait qu’à l’anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans.

Une nuit, alors que deux « gardiens de l’ordre » s’apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant.

Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de « V ». Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d’une vie sans amour… -Cf : Allociné

2. The League of Extraodinary Gentlemen

A rogue, A scientist, A spy, A Hunter, A vampire, A beast, An Immortal

3_league_gentlemen Là ce ne sont pas des héros à collants, mais ce sont aussi des « super », provenant de plusieurs classiques de la littérature. Cette équipe est composée de badass et de bourrins, rétro et élégants : Allan Quatermain, le capitaine Nemo, une vampiresse du nom de Mina Harker, l’homme invisible, le docteur Jekyll et son côté dark et bien d’autres se fightant dans une ambiance légèrement steam-punk sans pour autant le revendiquer. Moins bien perçu par son auteur que le grand V (voir ci-dessus), The League of Extraordinary Gentlemen  fut tout de même un excellent film, quoique moins apprécié par la critique et s’éloignant du titre original. Alors, pourquoi tant de louanges ? Et bien, l’époque victorienne et ses coutumes créées un cadre très attirant, même si les us ont été retranscrits de façon à ce que le public s’y retrouve. Puis, encore une fois, il y a le jeu d’acteur de Sean Connery et de ses acolytes, dans un style plus américain. Toujours chez DC et dessiné par Kevin O’Neill, le comics est vraiment vraiment mieux, il n’y a pas à dire, d’ailleurs, si vous avez commencé par le lire, vous ne retrouverez pas l’esprit, mais, de là à dire qu’il s’agit d’un nanar, je ne suis pas d’accord. Stephen Norrington signe un film d’action tout à son image et peu à celle des fans et même si nous lui devons des horreurs telles que Blade,  il s’est assez bien rattrapé. Pour les fans d’effets spéciaux et d’explosions, pour vous donner envie de découvrir l’univers de ses gentlemen… Ce film aurait mérité son équipe anglaise, je vous l’accorde, surtout que les personnages que nous voyons là, même s’ils ne font pas parties du même univers que Batman et ses potes, sont en quelques sortes les genèses des super héros modernes (le docteur Jekyll et mister Hyde pour Hulk, etc.). Bon ok, en tout bon poulpe je vous dirais aussi que c’est trop méga génial comme comics parce qu’il y a des vampires et des Cthulhu et que, les adaptations foirées, j’en ai vu, je suis allé voir Hellboy, et que ceci n’en est pas une, fichtre !

L’aventurier Allan Quatermain dirige la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, association de sept super-héros légendaires, comprenant le mystérieux Capitaine Nemo, la femme vampire Mina Harker, l’invisible Rodney Skinner, le jeune et intrépide agent secret américain Tom Sawyer, l’inaltérable Dorian Gray et l’inquiétant duo Jekyll / Hyde. Venus des horizons les plus divers, les membres de la Ligue sont de farouches individualistes, des exclus au passé ténébreux et agité, dont les facultés hors normes constituent à la fois un atout et une malédiction.

Réunis dans des circonstances exceptionnelles, ils doivent en peu de temps nouer des rapports de confiance, apprendre à fonctionner en équipe. Après avoir embarqué à bord du Nautilus, ils gagnent Venise, où leur adversaire, le diabolique Fantôme, se prépare à saboter une conférence réunissant les plus grands chefs d’Etat… -Cf :  Allociné

3. The Avengers

Avengers Assemble !

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Avec The Avengers c’est un beau rêve d’enfance que Marvel a concrétisé pour nous. Débutant la série par Ironman et Ironman 2, qui ont assez plu aux riches Américains pour faire en sorte que le projet Avengers s’effectue dans les règles de l’art, les fans de l’univers comme le reste à donc pu envahir les cinémas lors de la sortie de Thor, puis celle de Captain America (des films à voir dans cet ordre afin de ne pas trop se perdre dans les références d’Avengers). À présent que le second volet a été annoncé, un troisième Ironman à vu le jour, plus Thor et Captain America 2 (oui on s’y perd, mais il y a une certaine logique). S’en suivra quelques autres séries comme Marvel Agent of Shield et bien d’autres choses : Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage, Iron Fist, The Defenders pour la télé et Guardians of the Galaxy  pour Hollywood (je reviendrais sur certains d’entre eux un peu plus tard). Après cette familiarisation, parlons de cette jolie équipe et de ce film qui fait la fierté du studio… Paru en 63, ce comics de Stan Lee et Jack Kirby passa entre de nombreuses mains et se développa sur bien des plans. L’histoire serait très longue à raconter, car il y eu beaucoup d’équipes et énormément de membres selon les époques, et dans ce film qui reprend les plus importants de ceux-là, nous n’avons encore qu’un pâle reflet du comics. Pâle, c’est vrai, mais l’hommage et l’esprit est là, dans les limites permises par Hollywood et Disney, et pourtant il ne s’agit pas que d’un film fait pour faire vendre des jouets, car, en tant que fan, j’ai eu les larmes aux yeux en sortant de la salle. Joss Whedon a ainsi réalisé le troisième plus grand succès de l’histoire du cinéma, et reprendra les caribous dans Avengers : Age of Ultron en 2015 ! Retrouver pour la première fois tous nos héros, se battant contre leurs ennemis charismatiques, avec leurs caractères biens à eux, faits vraiment plaisir, et les moyens étaient là donc, forcément, ça ne pouvait être que du bon et ça le restera, nous l’espérons ! (sauf si un producteur décide qu’il en sera différemment en confiant la licence à une autre équipe comme pour X-men). Si vous doutez de le voir, vous disant qu’il doit s’agir de propagande américaine, je vous répondrai qu’il y a bien une chose qui la dénonce, et ceci s’appelle un comics. Et maintenant, la critique de monsieur Nain dans les archives du site : The Avengers.

Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D, l’organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.

Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d’autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Tesseract et à son pouvoir illimité… -Cf :  Allociné

4. The Watchmen

Tonight, a comedian died in New York. Somebody knows why. Somebody knows.

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 The Watchmen est une équipe de super héros dark au possible. Dans ce monde, les USA ont gagné au Viêt Nam grâce aux Watchmen et au docteur Manhattan (prénommé comme le projet Manhattan) qui a éradiqué toute la menace avec ses super pouvoirs comme l’a fait le nucléaire à Hiroshima et Nagasaki, c’est à dire en dissuadant quiconque oserait s’attaquer à l’Amérique toute puissante. Il en a découlé de bien plus gros conflits, comme le prolongement de la guerre froide, et plongé le pays dans la décadence. À la fin de la guerre, les possesseurs de pouvoirs tout comme les justiciers ont perdu le droit d’exercer à cause des problèmes et des traumatismes qu’ils transportaient, qui effrayaient la population. À vrai dire, beaucoup de films de guerre décrivent très bien ces années, quand les soldats rentraient du front et ne retrouvaient plus leurs repères en arrivant chez eux. Le comics retranscrit plus en détail ce passage, le film ne pouvant tout condenser en deux heures. Au tout début, un de ses anciens héros devenu clochard, le fanatique Rorschach, monologue sur tout un tas de choses pas très folichonnes (ce n’est pas un film très amusant, voyez-vous) en enquêtant sur la mort d’un de ses ex-collègues. Comme tous les Alan Moore, ce comics est très adulte et très critique, ça ne se finit jamais avec un « et ils vécurent heureux et firent plein de bébés lapin », mais avec un » et la guerre froide se prolongea et ils furent tous dans le caca ». Au cours du film, nous rencontrons les ex-Watchmen qui se sont à peu près tous décrépis, sont devenus alcooliques et ont du mal à payer le loyer, poussés par Rorschach qui aimerait que revienne l’âge d’or des super héros. Tous ont des personnalités différentes : le Doctor Manhattan perdant son humanité qui devient une sorte de divinité lassée, The Owl qui oscille entre l’envie d’aider son ami et l’idée qu’il n’est pas à la hauteur du costume (laissons là le spoil)… Une des meilleures réalisations de Zack Snyder, cela fut un projet très long à concrétiser, pourtant cela valait le coup. Tout ici est extra, du opening au ending. Il n’y aura pourtant pas de suite, le comics étant retracé dans son intégralité et les critiques l’ayant descendu à cause du fait qu’il soit trop dérangeant et parlant de sujets encore tabous (puis il faut dire que dans la tête des gens, un comics qui n’est pas accessible aux enfants, c’est une abomination). Il faudra se contenter d’un seul film, mais quel film ! Il est juste sensationnel (âmes sensibles s’abstenir).

Aventure à la fois complexe et mystérieuse sur plusieurs niveaux, « Watchmen – les gardiens » – se passe dans une Amérique alternative de 1985 ou les super-héros font partie du quotidien et où l’horloge de l’Apocalypse – symbole de la tension entre les États-Unis et l’Union Soviétique – indique en permanence minuit moins cinq.

Lorsque l’un de ses anciens collègues est assassiné, Rorschach, un justicier masqué un peu à plat mais non moins déterminé, va découvrir un complot qui menace de tuer et de discréditer tous les super-héros du passé et du présent. Alors qu’il reprend tout contact avec son ancienne légion de justiciers – un groupe hétéroclite de super-héros retraités, seul l’un d’entre-eux possède de véritables pouvoirs – Rorschach entrevoit un complot inquiétant et de grande envergure lié à leur passé commun et qui aura des conséquences catastrophiques pour le futur. Leur mission est de protéger l’humanité… Mais qui veille sur ces gardiens ? -Cf :  Allociné

5. Captain America

He will be the first in a new breed of super-soldier.
And they will personally escort Adolf Hitler to the gates of Hell.

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 Captain America est, comme vous le savez, LE leader des Avengers. Plus qu’un héros national, un super héros. Digne de louanges, prônant les vraies valeurs de l’Amérique et de sa constitution dans un pays corrompu à tous les degrés, il n’est pas une pièce de musée obsolète, mais un modèle venu du passé pour nous forger un avenir meilleur et libre. Non, le Captain n’a pas connue qu’une vie de célébrité idolâtrée et enviée de tous, il a commencé pitoyablement dans un caniveau des années 30. Voulant se battre contre l’armée nazie, mais trop frêle pour pouvoir s’engager, il ne renonça pas, faisant preuve de courage et de témérité, jouant tout sur son brillant intellect et ses convictions jusqu’au jour où il se fit remarquer et se porta volontaire pour une expérience scientifique qui lui conféra des pouvoirs surhumains. Captain America est vraiment une personne au grand cœur et il mérite ses films. Même provenant d’un univers fictif, il nous donne un but à atteindre et de l’espoir concernant une humanité défaillante. Le Captain America de Joe Johnston retranscrit tout les aspects que les fans attendaient du comics, en concevant une histoire à la portée des nouvelles générations et, sans être un puriste (comme vous avez pu le constater), je dirais que nous avons là une perle Marvel qui dépasse de loin nos attentes. Comme dans toutes adaptations Marvel, les fans, en plus de chercher Stan Lee parmi les scènes, ont bien sûr attendu avec une impatience non refoulée le bonus d’après générique qui leur aurait dévoilé les premières images d’Avengers. Mais, avant de parler de cette équipe plusieurs fois décorée, il faut bien entendu parler du Shield qui sera à l’honneur dans Captain America : The Winter Soldier et de ces répercussions dans la série éponyme. Captain America et son lot de répliques cultissimes à fait fureur, pardonnez-moi pour le jeu de mots, avec en plus de ses scènes de lynchage de nazi, une critique bien profonde sur le patriotisme, qui ne concerne pas que l’Amérique, mais aussi l’Europe, puisque c’est là-bas que le scénario se déroule. Jack Kirby et Joe Simon peuvent être fiers de leur héros. Je vous recommande vivement cette merveille et je ne vois là aucune critique défavorable à vous transmettre. Vous avez la chance que cet univers soit si ouvert à tous, aussi bien pour les néophytes que pour le reste, car c’est rare de voir cela lorsqu’un fandom se développe à ce point, et gâcher ce cadeau ferait de moi un poulpe très triste… Bientôt la suite !

Captain America : First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull. -Cf : Allociné

Captain America : Winter Soldier. Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver. -Cf : Allociné

 6. The Spirit

My city, I can not deny her. My city screams.
She is my mother. She is my lover, and I am her Spirit.

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 De retour chez DC pour rencontrer un héros à chier, dont le seul pouvoir, à part se manger des immeubles en essayant d’avoir la classe (il accumule les plus gros fails possible), est d’être immortel. Quand la darkitude de Sin City part en live, quand les méchants sont de plus en plus WTF, comment faire en sorte que le spectateur ressente autre chose qu’une crise de fou rire et un peu de peine ? C’est à découvrir chez ce mignon numéro6, The Spirit, de Frank Miller. Oui, je ne parle pas de ce vieux film du 20e siècle qui sortait en même temps que d’autres biens ridicules (ils ne tuent pas) comme The Shadow. Un autre mal connu du cinéma avec Samuel Lee Jackson dans le rôle de The Octopus (mon nouveau méchant préféré !) et Gabriel Macht, sorti en 2008 (une excellente année). C’est bien entendu une adaptation, mais cette fois d’un vieux comics des années 40, de Will Eisner, qui n’a plus grand-chose à voir avec l’original, le parodiant (respectueusement) plus qu’autre chose. Ce qu’il m’a le plus marqué : chats, clones débiles, pub Panzani, chats, poulpe, bouillasse… Nan, pas besoin de pétard pour planer avec celui-ci. Quand il est sorti, entre Batman et les Watchmen, on en avait bouffé du monologue bien dark, alors c’est cool que quelqu’un se soit rendu compte du ridicule de la chose et en ai fait une référence sortie bien à propos. Il y a aussi de la baston théâtrale, une mignonne histoire d’amour entre le looser de Spirit et une étrange femme fatale qui n’a rien de cliché, un peu d’humour noir et quelques mises à niveau de votre taux de connaissances en mythologie, comme tout bon comics sait le faire. Rempli de canons et pas qu’au figuré, The Spirit n’est pas juste un classique littéraire, mais aussi une très bonne œuvre. Il est vrai que le poulpe que je suis a d’étranges recommandations, celle-là c’est à voir tranquille chez soi pour ne pas choquer vos voisins, chat, poêle à frire et j’en passe (il y a certaines moqueries qui ne sont pas au goût de tous).

Denny Colt, un ancien flic, revient mystérieusement d’entre les morts. Il est désormais le Spirit, combattant du crime dans les rues obscures de Central City. Son ennemi juré, Octopus, a un but bien différent : dans sa folle quête d’immortalité, il s’apprête à détruire la ville. Aux quatre coins de la cité, le Spirit traque le tueur. Sur son chemin, le héros masqué croise des femmes, toutes sublimes, qui cherchent à le séduire, l’aimer ou le tuer… Seul son amour de toujours ne le trahira pas : Central City, la ville qui l’a vu naître… deux fois. -Cf : Allociné

7. Bolt

A Hero is Unleashed

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 Bolt est l’histoire d’un chien se prenant pour un super héros/espion débarquant dans le vrai monde, loin du studio de cinéma duquel il s’est, malgré lui, échappé. Ce film d’animation de 2008 par Byron Howard et Chris Williams regroupe des grands noms dans le cast, comme John Travolta, mais surtout Chloë Moretz. C’est un Disney Pixar qui n’a pas manqué de budget et qui a, forcément, une plus jolie animation et un plus joli design que son prédécesseur, The Incredibles (à suivre ci-après). Moins typé comics que celui-ci, c’est néanmoins un film de ce genre, mais sans costume… Ce serait étrange pour un chien. Il serait bon que vous vous souveniez des vieilles animations tels que le Krypto, mais cela n’a pas grand-chose à voir. Il ne s’agit pas d’un film où ne vivent que les animaux, mais, comme toujours chez Pixar, d’un film au point de vue d’animaux qui coexistent avec les humains. Ici il n’y a pas de super pouvoirs, mais c’est très amusant quand même. J’aurais aussi aimé vous parler des Super Nanas, The Powerpuff Girls, de Cartoon Networks, mais étant donné que cette série est assez difficile à trouver, je me suis abstenu (je vous la conseille tout de même). À montrer à vos enfants, neveux, petits frères et j’en passe, il n’y a pas que des chiens, alors si vous êtes amateur de félins, rongeurs ou pigeons, vous allez être servit. Bien sûr, il n’y a pas de princesses, donc cela s’adresse à un public de « garçons », mais franchement, je ne vois pas pourquoi il faudrait être sectaire envers les doubles chromosomes X… C’est un film très mignon, mais surtout marrant et attachant, après il faut aimer les animaux. Il y a beaucoup d’animations sur les super héros, la plupart sont américains et se basent sur de grosses licences pour un public enfantin, ce n’est pas toujours terrible, mais certains se détache du lot, surtout que les japonais s’y mettent aussi. Je me rappel d’un animé Batman, de Tortues Ninja et un autre X-Men qui ne nous rajeunit pas…

Pour le chien Volt, star d’une série télévisée à succès, chaque journée est riche d’aventure, de danger et de mystère – du moins devant les caméras. Ce n’est plus le cas lorsqu’il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York… Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures – dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels…

Heureusement, Volt va se trouver deux curieux compagnons de voyage : un chat abandonné et blasé nommé Mittens, et un hamster fan de télé dans sa balle de plastique appelé Rhino. Volt va découvrir qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des pouvoirs extraordinaires pour être un vrai héros… -Cf : Allociné

 8. Kick-Ass

With no power comes no responsibility, except that wasn’t true!

9_kick_assDans ce top20 je ne parle pas de comics en général, mais de super héros : il y a une différence. Donc, passé sous silence vous avez des films comme, Red, Unbreakable, Sin City, American Splendor ou encore Constantine. Et aussi, reprenant le principe de Kick-Ass, mais dans un style bien à lui, le moins célèbre Super. Kick-Ass est un Marvel Comics de Mark Millar et de John Salvatore Romita qui compte une série parallèle suivant les aventures d’Hit Girl. L’adaptation par Matthew Vaughn et Jane Goldman, sortie en 2010 comptes désormais un « numéro2 » et le troisième est en préparation. Ces films, très attendus, n’ont pas manqué de budget et ne se sont pas gênés pour faire apparaître de grandes pompes tels que Nicolas Cage et Jim Carrey. Avec cette idée de base : des fans de comics s’habillant en super héros et combattant les méchants dans la rue, sans pouvoirs ni entraînements, c’est plus qu’une série qui est née, mais une mode qui prend de l’ampleur aux USA. Kick-Ass est une comédie humoristique, non réaliste, faite pour un public de geeks et de nolifes, il fallait s’attendre à ce que ça fasse le buzz. Mais il s’est avéré que ce n’est pas un film qui se restreint à ce public, sans inclure les familles, donc il y a de la tripaille… Surtout dans les passages avec Hit Girl qui déchire ça race dans le panthéon des personnages trop cool qu’on voudrait tous en peluche. Kick-Ass est la personne que l’on pourrait être, que l’on voudrait être sans oser descendre dans la rue pour botter des culs, ce qui fait de lui le parfait antihéros. C’est, comme le dirait les grands magasine, une excellente critique sociale qui marque la culture populaire de notre époque (ça en jette, quoi). Bien caricatural, il n’en devient pas lourd pour autant, quoique le second opus est vraiment pour un public américain (la crise d’ado d’Hit Girl un peu longuette pour les étudiants des universités américaines). À côté de cela, il y a aussi un message pour les parents de ses étudiants (bah ouais, si les réalisateurs avaient dit que le public pouvait être des trentenaires sans le sou ça n’aurait pas marché) qui dit qu’eux aussi s’il leur arrive des merdes ils peuvent agir d’une autre façon que Gandhi en smashant les ordures, et même en aidant les plus démunies, comme ça ils ont une autre image du super héros, soi-disant seulement bon pour les enfants. Avec Kick-Ass c’est une image progressiste d’une culture sous-estimée qui se développe… Affaire à suivre.

Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d’incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom – Kick-Ass – se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n’a qu’un seul problème : Kick-Ass n’a pas le moindre superpouvoir… Le voilà pourchassé par toutes les brutes de la ville. Mais Kick-Ass s’associe bientôt à d’autres délirants copycats décidés eux aussi à faire régner la justice. Parmi eux, une enfant de 11 ans, Hit Girl et son père Big Daddy, mais aussi Red Mist. Le parrain de la mafia locale, Frank D’Amico, va leur donner l’occasion de montrer ce dont ils sont capables… -Cf : Allociné

Kick Ass’2 : Kick-Ass, Hit Girl et Red Mist sont de retour pour le second volet de l’irrévérencieux pastiche de film de super-héros Kick-Ass 2. L’audace insensée de Kick-Ass a inspiré une pléthore de vengeurs masqués autodidactes, le Colonel Stars & Stripes en tête, auxquels notre héros va s’allier pour patrouiller les rues de la ville et assurer la sécurité générale. Mais quand Red Mist, réincarné en Mother Fucker, décide de s’attaquer à ces super-héros amateurs, seuls les sabres acérés de Hit Girl sauront les sauver de la destruction. -Cf : Allociné

9. Iron Man

I had my eyes opened.
I came to realize that I had more to offer this world than just making things that blow up.

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 Iron Man 3 par la Dwarve Team, cet article étant assez complémentaire aux leurs, je vais vous fournir quelques informations et opinions personnelles au sujet de l’entière trilogie : Ironman 1, réalisé par Jon Favreau en 2008 était le blockbuster qui allait lancer le projet Avengers (voir ci-avant) et heureusement pour nous, ça a marché ! Dans le premier film dont le synopsis par Allociné vous attend plus bas, nous découvrons un monde où les super héros ne sont pas populaires et où des personnes telles que Captain America (//) et ses potes ne défendent pas encore l’univers. Un monde proche du notre, jusqu’au moment de la transformation du grand Tony Stark en boîte de conserve suréquipée, qui va influencer pas mal de personnes, dont de gros méchants et de grosses organisations, inquiètes pour leur devenir. Nous découvrirons plus tard que les menaces, aliens, divines ou autres, ne sont pas tout à fait inconnue de certains membres de notre planète (voir ci-après section Shield), et que, dans la mesure de leurs développements croissants, une équipe de super héros serait la bienvenue (je vous rappel que pour l’instant, les Avengers appartiennent encore au Shield). C’est une histoire un peu à part, nous redécouvrons un Iron man tout neuf qui prend peu à peu ses responsabilités face à ses pouvoirs nouvellement acquis, essentiellement dans le 2, et nous finissons par nous attacher au personnage, bien qu’il soit cynique et parfois grotesque, nous lui découvrons des qualités en même temps qu’il progresse sur le long chemin des Supers. Le troisième film est différent des deux premiers. Le rachat par Disney des studios Marvel à peut-être joué sur le fait que le réalisateur en charge de l’opus soit à présent Shane Black, mais le grand changement qui s’effectue là est que ce film retrouve un Iron man tout défaillant de s’être retrouvé au sein des Avengers. Plus sombre, clôturant la trilogie, Iron man 3 nous laissera sur le cul, car nous savons que Tony n’a pas dit son dernier mot, mais dans quel état le retrouverons-nous en 2015 ? Un mystère qu’il me tarde de découvrir. Américain en tout point, les Iron man sont de bons gros films d’action qui ne fournissent pas de messages aussi importants que dans les ceux cités au début de la liste, mais réunit toutes les générations confondues, pour la grande joie de Toys’rus, mais aussi la notre : ce n’est pas un film pour Telerama, quoi !

Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d’armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu’il utilise pour s’échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l’améliorer et de l’utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents. -Cf : Allociné

Ironman 2 : Le monde sait désormais que l’inventeur milliardaire Tony Stark et le super-héros Iron Man ne font qu’un. Malgré la pression du gouvernement, de la presse et du public pour qu’il partage sa technologie avec l’armée, Tony n’est pas disposé à divulguer les secrets de son armure, redoutant que l’information atterrisse dans de mauvaises mains. Avec Pepper Potts et James « Rhodey » Rhodes à ses côtés, Tony va forger de nouvelles alliances et affronter de nouvelles forces toutes-puissantes… -Cf : Allociné

Ironman 3 : Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ? -Cf : Allociné

 10. Batman + Returns et The Dark Knight

I’m Batman.

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 Je suis assez d’accord avec la critique de monsieur Nain sur la trilogie Batman de Christopher Nolan si vous voulez jeter un œil, et j’ai moi même certaines choses à redire par rapport à ces films, mais je commencerais par les deux premiers de Tim Burton (la suite est à voir pour de grands moments de rigolades, mais si vous voulez vraiment en entendre parler, mieux vaut vous diriger à Nanarland, ils se sont bien amusés, pour le coup). Batman et Batman Returns ont pris de l’âge depuis 1986, la date de lancement de la seconde série, mais ils sont assez bien fait pour les revoir. Avec un casting bien étoffé (Michael Keaton, Jack Nicholson, ,Michelle Pfeiffer, Danny De Vito, Christopher Walken…), et un scénario qui s’éloigne de l’œuvre pour la remanier en toute beauté par un fan pour les fans, nous avons à faire avec un chef-d’œuvre du cinéma. Il est à la fois sombre, drôle et tellement imaginatif que l’on retrouve toujours un nouveau détail à chaque visionnage. Ainsi, c’est un tout nouveau Joker que Burton nous sert, un mignon Pengouin et une superbe Catwoman qui n’ont jamais été égalés, car, même si la version de feu Heath Ledger (le Joker) est superbe, c’est bien parce qu’il a réussi à en faire un personnage très différent de ce que l’on avait l’habitude de voir. La trilogie de Nolan elle, est naz (je trouve). C’est plat, mal joué… Une horreur rattrapée par celui cité ci-dessus et, prochainement, David Tennant pour The Riddler. Nous nous retrouvons seulement avec trois bons films pour une tonne de nanars. Batman, ce héros que nous ne présentons plus à, comme toutes les légendes, ses mauvaises licences et ses incompréhensions et perd peu à peu son âme originelle telle que l’avait pensé Bill Finger et Bob Kane. C’est qu’il a su s’adapter à toutes les époques, devenant Dark quand il le fallait et là, j’ai vraiment l’impression qu’Hollywood le dénature… Pour des films DC, ceux-là n’ont rien à voir avec les adaptations du Spirit ou des Watchmen, un reboot serait topissime. Bientôt, dans Batman  VS Superman de Zack Snyder, un nouvel acteur prendra la relève et la Justice League se formera pour la première fois à l’écran avec le nouveau Superman de Man of Steel (voir ci-après) et Wonder Woman. Cette équipe, et Avengers cela promet. Je pense que notre génération se trouve en plein boom des super héros et c’est juste awesome !

Le célèbre et impitoyable justicier, Batman, est de retour. Plus beau, plus fort et plus dépoussiéré que jamais, il s’apprête à nettoyer Gotham City et à affronter le terrible Joker… -Cf : Allociné

Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique doté d’une intelligence à toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face à la séduction de deux super-femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil a retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n’est pas insensible au charme de Catwoman. -Cf : Allociné

Dark Knight : Dans ce nouveau volet, Batman augmente les mises dans sa guerre contre le crime. Avec l’appui du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur de Gotham, Harvey Dent, Batman vise à éradiquer le crime organisé qui pullule dans la ville. Leur association est très efficace mais elle sera bientôt bouleversée par le chaos déclenché par un criminel extraordinaire que les citoyens de Gotham connaissent sous le nom de Joker. -Cf :  Allociné

La suite demain mes bons nains