Sélection Mangas by Poulpy

Manga
la sélection du poulpe

 

Les manga se sont développés au Japon grâce à Osamu Tezuka (Astro, Phoenix) mais sont apparus bien plus tard en France avec le Club Dorothée. Je ne pense pas vous apprendre grand-chose sur ce point, c’est un peu comme si je vous décrivais comment se servir de vos toilettes*, ce serait rapidement chiant et useless. En tout cas, si je devais vous parler de l’histoire des manga j’en aurais pour… longtemps.

Bref, Tezuka est surtout connu pour ses manga pour enfant, appelé en France Kodomo (mot signifiant enfant en japonais). En tant qu’occidentaux, nous pouvons nous flatter du fait qu’il se soit inspiré de notre culture dans certains de ses livres, mais le contraire a également eu lieu : vous devez surement connaître The Lion King produit par Disney, et bien sachez qu’il s’agit d’un remake du Roi Léo (Jungle Taitei), une des oeuvres majeures du roi du manga.

Si au Japon, les « Kodomo » sont courants, en Europe ce sont les « Shonen » et « Shojo » qui ont été exportés. Il a fallu attendre quelques décennies avant que cette culture passe la frontière nippone pour ce répandre dans nos librairies/vidéo club (oui, parce qu’avant il fallait passer par les magasins pour suivre les aventures de nos héros favoris). Du coup, nous (les français), nous considérons comme Classique d’autres titres tout aussi fascinants, comme Grendizer (Goldorak en VF) ou la série franco-japonaise Ulysse 31, alors qu’ils ne sont presque pas adulés au pays du soleil levant.

*Parfois ont peu apprendre des trucs sur des choses très usuelles, par exemple j’ai vu un épisode de South Park où l’inventeur des toilettes disait que la bonne façon de les utiliser c’est de se mettre dans l’autre sens (je n’ai pas testé). Vous voyez, ça ne va pas forcément être rébarbatif. Sauf si vous jouez les blasés.

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Les Shonen – manga pour jeunes garçons – est le genre qui marche le mieux, ou du moins qui est le plus connu, car pour beaucoup de préado et ado, la « période manga » est un temps où l’on transite entre la littérature enfant et celle pour adulte. Avez-vous déjà ouvert un livre de la section ado de votre librairie habituelle ? Les jeunes garçons ne sont vraiment pas aidés par ces hordes de produits à la mode. Généralement les auteurs de ceux-là les prennent pour de gros obsédés décérébrés passant leur temps devant les Chtis ! Je dis généralement, car tout n’est pas à jeter. Lisez Harry Potter, lisez Ga’hoole et vous verrez qu’il n’y à pas que de la Bit-lit façon Twilight dans ces rayons. Et pourtant, il est rare de tomber sur ce genre de perles…

De mon temps les Shonen, parlant le plus souvent de baston et de développement de soi, étaient triés sur le volet : les éditeurs n’exportaient pas tout et n’importe quoi au risque d’inonder le marché ! Le premier manga papier paru en France n’était autre qu’Akira, de Katsuhiro Otomo, nous étions loin d’un Dragon Ball et le scénario se rapproche plus du Seinen – manga pour jeune adulte. À présent, la publicité n’est faite que pour très peu de titres (Naruto, One Piece), beaucoup d’autres sont occultés et souvent les séries se tarissent vite, deviennent très chiantes, pour la simple raison que si tu commences à lire cinq volumes sur les trouzmilles proposés, tu as tout vu. Bin oui, les auteurs ne prennent pas de risques et te refourguent du réchauffé afin de ne pas perdre leur gagne-pain ! Je peux me permettre de faire cette critique : en voulant rester traditionnels, les mangakas – auteur de manga – et surtout les éditeurs locaux, oublient de se renouveler.

Cette observation est également valable pour les Shojo – manga pour filles – le plus souvent lus par des hommes lorsqu’ils parlent de magical girls (Card Captor Sakura, Sailor Moon), par des jeunes filles s’il ne s’agit que d’histoires d’amour au lycée. Depuis quelque temps, ces jeunes filles se sont désintéressées des histoires d’amour hétéro afin de lire des Yaoï, ou boy’s love, mais cela est une attitude très normale. Ces boy’s love sont le plus souvent écrits par des femmes mangaka cherchant à se renouveler en suivant cette mode et, pour tout vous dire, les Yaoï (mot signifiant homosexuel en japonais) sont plus intéressant que les Shojo, quitte à être aussi réalistes que des Yuri, des romances entre femmes écrites par des hommes et lues par des hommes (généralement), c’est-à-dire… pas du tout. Mais je ne polémiquerais pas sur ses sous-genres, car je devrais ensuite tous les citer…

De nos jours pleeeeeins de gens lisent des manga, regardent quelques centaines d’épisodes par semaines (pour les plus hardcore) et vouent leur vie ainsi que leurs économies à ce phénomène populaire qu’est le Manga. Il suffit de vous rendre à Momie Manga, notre partenaire semi-dijonnais, et d’engager la conversation avec Tonio, le gérant, pour vous trouver en face d’une encyclopédie vivante. Car il n’y a pas que des ados dans le public : l’association ADMA (également partenaire de monsieur Nain), qui réalise un salon appelé Saiten tous les ans, a pour but de promouvoir la culture japonaise (et les geekeries) au grand public.

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Public qui, si on en croit les commères, s’imagine que les fans de manga sont tous de gros geeks puceaux vivants dans le garage de leur maman et regardant des Hentaï (manga pervers improbables) tentaculaires à longueur de temps. C’est vrai que, souvent, il est chiant, vraiment, de devoir écouter les blabla des otaku – fans de manga – boutonneux et des ados hystériques qui se prennent pour des héroïnes en culotte et peuplent les salons, rabaissant sans le vouloir un art déjà mal-perçu. Vous qui lisez ce genre d’article sur un site connu pour ces chroniques culturelles, n’avez-vous vous-même jamais été catalogué, rabaissé, à cause de votre passion pour l’imaginaire, les jeux vidéos, les comics et autres « grosses merdes d’attardés » ? Notre public de bourgeois sans ouverture d’esprit, ses sacs à préjugés, sont ses personnes s’éblouissants devant un Hayao Miyazaki (Chihiro, Totoro) en étant incapable de faire le rapprochement entre ceci et un animé d’autres auteurs méconnus de Télérama.

Il est peut-être temps de sortir de l’ombre et de révéler fièrement notre statut de gamins attardés qui auraient mieux fait de sortir jouer au foot avec les vrais attardés du temps de leur crise d’ado. Je n’ai pas honte de faire parti des geeks de trente ans, frimants autour de tables de jeux de rôle, ou sur un canapé, manette à la main. Pourquoi donc tous nos plaisirs sont-ils considérés comme des addictions ? Pourquoi est-ce plus sain de lire une grosse merde pondue par un André Besson ou de regarder la biographie d’un président, plutôt qu’un vrai titre intéressant, et (pour reprendre mon mot favori) transcendant, tel que ceux de Mamoru Oshii (Ghost in the Shell, Avalon), ou une aventure épique de Leiji Matsumoto (Captain Herlock, Galaxy Express 999) ? Manga = ado, ado = jeunes, jeunes = terroristes en puissance ! Sans vouloir donner raison à Famille de France, je trouve moi aussi que les manga/comics/jeux de rôles/jeux vidéos ne sont pas adaptés à tout le monde, comme je trouve que la télé n’est pas faite pour les gamins, ça les rend suractifs et c’est assez chiant pour les gens qui les entourent. En plus ça les fait se rendre compte trop jeune que l’éducation nationale et la culture dite « de vieux », c’est tout pourri ! Non sérieusement, à notre âge, même lire de la « vraie » littérature (c’est à dire des romans et nouvelles) à la Lovecraft, Hodgson, Asimov est mal vu, car cela part dans l’irréel.

La culture geek est peut-être une culture attirant quelques cas sociaux, ou sans aller jusque-là, de simple déphasés de la société (tel que votre serviteur), mais n’en faisons pas une généralité. Coup de gueule, mis à part, je vous avouerais que je ne lis et regarde plus autant de manga qu’a une époque, d’où la petite année de questionnement quant au bien-fondé de cet article. Mais, le poulpe à des références ! Donc je vais vous faire ma sélection, pour le meilleur et non le pire, une sélection plus courte que d’habitude (vu la taille de l’intro), car j’ai promis au boss, monsieur Nain, d’arrêter les romans. Promis, je ne vous écraserais plus sous quinze tonnes de paragraphes ! PROMIS ! Bon, désolé pour le caractère néophyte de l’article, essayons à présent de vous faire découvrir deux/trois choses.

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Le terme Manga ne désigne pas seulement les bandes dessinées nippones, il est, par extension, utilisé pour évoquer une forme de culture japonaise correspondant à certains critères. Car manga, à la base, signifie image dérisoire ou dessin non abouti (donc destiné à divertir) et nous qualifions – souvent à tord – de manga les dessins animés japonais et les jeux vidéos de jap-animation venants du Japon, voir de Chine ou de Corée (même d’Europe et d’Amérique si cela reprend le code graphique ainsi que quelques clichés). Il est bien connu que, lors qu’un manga papier prend de l’importance, il se fait adapter en série, en film, puis, si la licence trouve son audience, en jeux vidéo, en gachapon et en une foule de produits dérivés.

Les américains aiment reprendre les manga populaires pour en faire des films à l’américaine, occidentalisés donc, pour un résultat peu probant. Nous ne voulons pas nous rappeler de Dragon Ball Evolution, par exemple. Quand tout l’argent part dans la licence, la merde est pondue ! Films hollywoodiens, jeux vidéo… Si nous ne partageons par la même culture que les créateurs d’une oeuvre, le mieux est de ne pas tenter de se l’approprier. Mais je ne vais pas parler du cinéma occidental parce que… et bien, je m’hors-sujette. Là où les animés américains sont conçus, le plus souvent, pour vendre des jouets, les animés japonais sont faits pour… vendre des figurines (et des magasines) au citoyen moyen ! OK, c’était méchant.

Les animes ne sont pas tous fidèles à leur version originale « papier », car ils sont réalisés alors que la série est encore en cour (surement pour que les lecteurs n’aient pas à attendre trop longtemps, car ils risqueraient de passer à autre chose). Ils possèdent donc des histoires inédites non approuvées par les mangakas qui peuvent se montrer illogiques par rapport à la suite de l’oeuvre, uniquement dans le but de laisser le temps à ces mêmes mangakas de continuer leur série. Parfois, il arrive que le show télé parte en live et n’ai plus aucun rapport avec son homologue à cause d’un retard quelconque ou d’un conflit entre les producteurs (comme c’est arrivé dans Full Metal Alchimist). Parfois, à la place de séries animées, nous avons affaire à des OAV – direct-to-video – souvent de meilleures qualités. C’est de ces trois supports dont j’aimerais vous parler : le manga papier, les anime et les OAV. Ce ne sera pas un top10 super long, mais une toute petite sélection (promis) :

Les Kodomo favoris de Poulpy sont au nombre de deux (seulement) : il s’agit de Doraemon, la meilleure série du monde et de Chi’s sweet home, qui a déjà été chroniqué par le Nain dans cet article (pour tout vous dire, je n’en connais que très peu). Doraemon est l’histoire d’un chat robot venu du futur grâce à une machine à voyager dans le temps qu’il a installé dans le tiroir de l’ancêtre de son créateur, Nobita, dans le but de l’aider à ne pas faire de bêtises. Nous l’apprendrons rapidement, Nobita est un gros looseur qui se fait exploiter par les brutes de son école et est incapable de révéler ses sentiments à la belle Shizuka. Afin de lui éviter un futur peu plaisant, Doraemon fera tout pour le motiver à être un bon garçon. Seul problème : Doraemon est lui aussi un petit enfant gaffeur qui a beaucoup de choses à apprendre des autres ! Heureusement pour lui, il est équipé d’une poche à quatre dimensions (plus grande à l’intérieur) lui permettant de stocker ces improbables gadgets sensés les tirer des mauvaises situations. Sauf que, le plus souvent, ce sont ceux-là même qui créeront les problèmes que Nobita devra régler s’il veut tirer quelque chose des « enseignements » de son ami.

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Peut-être qualifierez-vous de kitch ce vieux manga, mais, à chaque fois que je regarde un épisode ou lis un chapitre, j’apprends une nouvelle chose sur la vie, l’amitié, les méthodes afin de surmonter les épreuves de la vie… Nous y apprenons quelques valeurs très naïves, mais pas seulement : il y a parfois de vrais messages écologiques et des leçons d’Histoire pouvant faire réfléchir le plus sage d’entre nous. Sous son petit air mignon, Doraemon fait passer quelques annonces qu’il est bon d’écouter, car il n’y a pas d’âge limite à l’évolution d’une pensée. Doraemon, une série de Fujiko Fujio dont les volumes sont en vente partout dans les grandes villes de France (attention, certaines histoires ont pris un coup de vieux) et dont la série TV est disponible uniquement sur internet. Quant aux films et à la série de 2005, vous pouvez les importer depuis les USA ou l’Espagne, car ils ne sont disponibles nulle part ailleurs (sauf sur PB). Pourtant, au Japon, il est aussi connu que Mickey, et a même son parc d’attractions !

Nous avons tous dû voir au moins un Shonen durant notre vie, et sans vraiment le vouloir, c’est un genre que nous finissons par connaître plus que les autres, car, à vue d’oeil, ils remplissent 60 % du marché du manga à eux seuls. Dans les années soixante-dix/quatre-vingts plusieurs titres sortaient du lot : City Hunter et Ranma ½ ne sont que d’autres exemples. Lors de mon article démoli par les fans sur Saint Seiya je vous avais déjà expliqué en long et large mon admiration de l’oeuvre, pareil pour les Chroniques de la guerre de Lodoss, une série à qui nous devons beaucoup datant de la même époque. Il existe des choses tout le même plus regardables, l’excellent Slayers et le poétique Galaxy Express 999 constitueront ce top2.

Les romans de Hajime Kanzaka sont quasiment inconnus du public, et quand on parle de Slayers, c’est la série animée qui nous vient à l’esprit, avec ses blagues, son étrange magie et ses clichés Héroic Fantasy. Elle a connu tellement de dérivées qu’aucune saison ne se ressemble vraiment, pourtant dans toutes celles-ci, le but reste le même, être le plus humoristique possible. L’histoire tourne autour des aventures de Lina Inverse, sorcière surpuissante et spécialiste de magie noire, qui parcourt le monde pour acquérir des trésors et de l’expérience. Autour d’elle se construit un groupe d’amis qui fera face à des périls mettant en danger le monde entier. – cf : Wikipedia.

Dans Galaxy Express 999, pas d’humour, mais des drames, de la tristesse et l’épopée d’un garçon s’enfuyant de chez lui pour découvrir un univers cruel, froid. Le manga papier de Leiji Matsumoto malheureusement plus édité fait place à la série (ainsi que le film) se déroulant après les aventures du Captain Harlock (ou Albator). Ce n’est pas non plus tout jeune, et pourtant le Galaxy Express n’a pas pris de rides : Tetsurō Hoshino est un jeune terrien qui voit sa mère se faire assassiner devant ses yeux par un androïde. N’ayant plus rien qui le retient, il décide de partir vers une planète où les corps d’androïdes sont gratuits. Le seul moyen de parvenir à ses fins, c’est d’embarquer sur le Galaxy Express pour atteindre Andromède. Mais le billet coûte cher. C’est alors qu’il rencontre Maetel qui lui offre un billet pour l’espace à bord du train. Maetel est une jeune femme très mystérieuse. Leur voyage va les amener sur des planètes toutes aussi étranges les unes que les autres, parfois très différentes de la Terre, chaque arrêt sur l’une d’elles étant l’occasion pour Tetsoro d’avoir une réflexion sur l’être humain, ses actions et l’immortalité. – cf : Wikipedia.

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De mon temps aussi ont trouvait des Shojo : Maison Ikkoku, La rose de Versailles… deux titres un poil plus regardables que Candy ! S’il y a bien un studio qui a relevé le niveau du Shojo avant de se lancer dans d’autres domaines avec la même ferveur qu’à leurs débuts, et cela sans perdre leur qualité, ce sont bien les Clamps. Tokyo Babylon, X, RG Veda, Tsubasa Chronicles et XXX Holic ont marqués une époque, malheureusement révolue. Ce ne sont pas des titres à conseiller à tout le monde : il n’y a aucune surabondance de tripailles, juste de beaux dessins, de petites romances, de l’aventure et culturellement, elles sont intéressantes. Les Clamps ont plus de 40 séries à leurs actifs, certaines n’ont malheureusement pas de fin. En voilà une qui m’a bien plu, mais qui tient plus du Seinen. Elle fut éditée en même temps qu’un autre manga qui est un cross over reprenant tous les héros des Clamps. Si vous regardez les dessins, vous serez vite impressionné par la finesse du trait, car chaque oeuvre est une estampe qu’on ne se lasse pas de regarder :

Kimihiro Watanuki, lycéen, a depuis toujours la capacité de voir les esprits. Constamment piétiné, bousculé et harcelé par des ectoplasmes qu’il semble attirer, il souhaite plus que tout se débarrasser de ce don gênant. Un jour, alors qu’il est poursuivi par un esprit, Kimihiro entre par mégarde dans une étrange maison, coincée entre deux immeubles. C’est dans cette singulière boutique qu’il rencontre Yūko Ichihara, sorcière qui se révèle être en mesure de le libérer de ce don qu’il déteste tant. Cependant chez Yūko tout a un prix, elle n’exauce les vœux de ses clients que s’ils lui versent un paiement d’une valeur équivalente. Kimihiro devra aider la mystérieuse voyante dans son « commerce de vœux », jusqu’à ce que la somme de son travail atteigne une valeur équivalente à son souhait. À travers ce petit boulot, censé à l’origine ne consister qu’en une aide ménagère, il rencontrera nombre de personnes et d’esprits qu’il verra évoluer selon la politique de vente un peu particulière de Yūko. – cf : Wikipedia.

Aria de Kozue Amano est un Shojo bien plus doux (je ne pense pas qu’il soit possible de créer quelque chose de plus lent). Il n’y a quasiment pas d’action dans ce monde de SF où l’homme a colonisé mars, l’a remplie d’eau et y a érigé une réplique de Venise, cette ville disparue. L’Aria compagnie, dirigée par un gros chat mutant, s’occupe de faire visiter les lieux en gondole aux touristes. Cette compagnie, comme d’autres, n’est gérée que par de belles femmes. L’héroïne est une jeune fille en formation pour devenir gondolière. Elle et ses amis passent leurs journées à s’entrainer dans ce but, au rythme des saisons et des fêtes… Si les volumes ne sont pas disponibles par ici, vous pouvez toujours regarder les trois saisons de la série et l’OAV la concluant.

Les studios Gibli ne sont plus à présenter, surtout après l’incroyable exposition qui a eu lieu à Paris, au musée d’art ludique ! Monsieur Nain et moi-même leurs avons dévoués des critiques il y a quelque temps de cela, les voici : double critique mangas ; double critique mangas, le retour ; double critique mangas par Poulpy ; Porco Rosso.

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J’aimerais, pour finir, passer aux Seinen, mon style favori avec deux auteurs que j’admire : Mamoru Oshii (Jin-Rho, Ghost in the shell, Avalon, Sky Crawler) et Satoshi Kon (Perfect Blue, Paprika, Tokyo Godfathers Paranoia Agent). Pour faire court, car je sais que ces films sont trop étranges pour plaire et qu’une filmographie prendrait trop de place, voici de simples résumés des deux animes les moins « pires ». Je vous recommande également Cowboy Bebop de Shin’ichiro Watanabe, ou même Zipang de Kaiji Kawaguchi.

Ghost in the shell, l’anime est une peu fidèle adaptation du manga de Masamune Shirow en deux saisons, deux films plus des OAV en cours de diffusion. La série se déroule en 2030 dans une ville de « Niihama-shi », nouvelle capitale du Japon dans un monde qui a connu une Troisième Guerre mondiale nucléaire et une quatrième conventionnelle. GitS : SAC met en scène les exploits des agents de la Section 9 de la Sécurité Publique, qui sont issus de l’armée (Batô) ou de la police (Togusa), et la façon dont les événements les affectent alors qu’ils tentent de résoudre chaque cas, ce qui finira par les conduire au personnage mystérieux appelé The Laughing Man (Le Rieur) par les médias. La Section 9 de la Sécurité Publique est une unité d’élite de sécurité intérieure chargée de prévenir les actes criminels et terroristes liés à la technologie. Ses principales missions sont les enquêtes sur les cyber-crimes importants (infiltration, prise de contrôle de cyber-cerveaux ; cyber-terrorisme), sur les scandales qui touchent des membres du gouvernement et aussi sur des cas de meurtres commis par des personnalités. De temps à autre, la Section 9 assure également la protection de dignitaires nationaux et étrangers. – cf : Wikipedia.

Perfect Blue : La chanteuse Jpop Mima quitte son groupe déjà très populaire, les Cham, pour se lancer dans une carrière d’actrice. Pour ses débuts, elle accepte un petit rôle dans une série télévisée. Mais ce tournant dans sa carrière correspond-t-il vraiment à ce qu’elle souhaitait? De plus, cela ne plaît pas à tous ses fans. L’un d’entre eux fait savoir sa rancœur à Mima à travers un site Internet où il dévoile des détails de la vie privée de la jeune femme. Par la suite, plusieurs incidents très graves arrivent à l’entourage de Mima. La jeune femme confond peu à peu la réalité avec ses rêves et la série qu’elle tourne. – cf : Wikipedia.

Et c’est la fin de cette sélection (je vous l’avais dit que ce serait plus rapide que d’habitude). Et si vous aussi vous voulez faire partager vos manga favoris, hurler face à l’intolérance de certain quant à vos livres et films préférés ou simplement formuler une critique, tout ceci est faisable : laissez un com, ça fait souvent plaisir ! Sur ce, je vous retrouve bientôt pour un nouveau topic, ça parlera surement de trucs en rapport avec des machins. Abayo !